Sur TPMP, Pierre Ménès réagit aux accusations d'agression sexuelle

TÉLÉVISION - Des “regrets” qui arrivent bien tardivement. Après la diffusion ce dimanche 21 mars dans la soirée du documentaire, “Je ne suis pas une salope, je suis journaliste”, Pierre Ménès est venu répondre, ce lundin, sur le plateau de...

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Pierre Ménès lors d'un match de football Monaco vs Bordeaux, le 2 mars 2018

TÉLÉVISION - Des “regrets” qui arrivent bien tardivement. Après la diffusion ce dimanche 21 mars dans la soirée du documentaire, “Je ne suis pas une salope, je suis journaliste”, Pierre Ménès est venu répondre, ce lundin, sur le plateau de “Touche pas à mon poste” de la polémique qui l’entoure.

ET alors qu’unpeu plus tôt dans la journée, Canal+ a été accusée d’avoir censuré des passages de la version finale mettant en cause son chroniqueur vedette Pierre Ménès, dans deux affaires d’agressions sexuelles.

Ce lundi soir sur le plateau de TPMP, plusieurs séquences ont été commentées face aux téléspectateurs. La première, qui a priori ne figurait pas au montage initial, mais qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, montre Pierre Ménès embrasser de force Francesca Antoniotti dans TPMP, alors sur D8 (ex-C8), en 2016.

Invitée également sur le plateau de TPMP ce lundi soir, Francesca Antoniotti a assuré ne pas avoir vécu cette scène, sur le moment, comme une agression sexuelle, mais plutôt comme une humiliation. “Après il faut être honnête, parfois dans ce métier, en tant que journaliste sportive, on se retrouve à être humiliée”, a-t-elle ajouté. 

Pierre Ménès regrette, finalement

La deuxième séquence dévoilée par Cyril Hanouna est une interview supprimée de “Je ne suis pas une salope, je suis journaliste”, où Pierre Ménès s’entretient avec la journaliste Marie Portolano. Ce dernier se défend tout d’abord de tout sexisme: “Si on ne peut plus rien dire à une femme parce que c’est une femme ça c’est sexiste. Dire d’une fille qu’elle est jolie avec son décolleté, moi je trouve ça plutôt gentil”.

Marie Portolano lui rappelle alors qu’il y a quatre ou cinq ans, le chroniqueur a soulevé sa jupe devant tout le monde, ce dernier assure ne pas s’en souvenir. Quand la journaliste lui demande: “Est-ce que ça tu le referais aujourd’hui?”, le chroniqueur répond: “ben oui” avant d’ajouter un peu plus loin: “Il faut aussi prendre les gens comme ils sont, j’étais embauché parce que je suis un personnage (...) C’est sûr que si t’étais un mec j’aurais pas soulevé ta jupe. C’est mon côté un peu rebelle. Moi si je peux plus chambrer une meuf, parce que c’est un meuf, c’est insupportable”. 

Confronté aux images de l’interview et à la séquence avec Francesca Antoniotti, ce lundi soir, Pierre Ménès a finalement concédé que son comportement de l’époque pouvait avoir été choquant, mais a insisté néanmoins sur le fait que c’était il y a dix ans.

Evoquant la scène avec Francesca Antoniotti, le spécialiste du ballon rond abonde: ”Avec Francesca, je ne ferais plus ça aujourd’hui. Parce que le monde à changé. C’est #MeToo, on peut plus rien faire, on peut plus rien dire. Mais ce que j’ai dit dans le doc et que je maintiens c’est que pour moi, une fille et un homme c’est pareil (....) Pour tout ce qu’il s’est passé là j’ai des profonds regrets”.

Sur la séquence de la jupe, Pierre Ménès concède: “la seule erreur que je fais dans cette interview c’est de dire que je le referais aujourd’hui”. Il explique par ailleurs ne pas s’en souvenir car c’est arrivée juste avant qu’il ne tombe malade en 2016: “ce soir-là je n’étais pas dans mon état normal”. En conclusion, le chroniqueur a justement assuré avoir beaucoup changé depuis sa greffe du foie et du rein: “on ne me reprendra plus jamais à faire des choses comme ça”. 

De son côté, la porte-parole du ministère de l’Intérieur a rappelé sur Twitter, que ce type de comportement pouvait être passible ce 5 ans d’emprisonnement. 

“Embrasser quelqu’un de force/par surprise, lui “attraper les fesses”... Sur un plateau TV, dans les transports, au travail, quel que soit le contexte, il s’agit d’une agression sexuelle punie par la loi”.

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