Surprise : M.I.A. revient avec “MATA”, un sixième album tumultueux

M.I.A. is back. Depuis 2016 et la sortie de AIM, son cinquième disque, la chanteuse britannique et tamoule s’était faite plutôt discrète, tâtonnant le terrain pour mieux fracasser 2022. Promesse tenue, M.I.A. débarque avec MATA, un nouvel album...

Surprise : M.I.A. revient avec “MATA”, un sixième album tumultueux

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M.I.A. is back. Depuis 2016 et la sortie de AIM, son cinquième disque, la chanteuse britannique et tamoule s’était faite plutôt discrète, tâtonnant le terrain pour mieux fracasser 2022. Promesse tenue, M.I.A. débarque avec MATA, un nouvel album où se bousculent treize morceaux concoctés aux côtés de son fidèle Diplo, de ce zinzin de Skrillex, de ce bon vieux Rick Rubin ou encore de Pharrell Williams. 

À la sortie du single The One en mai 2022, dans une entrevue accordée à Zane Lowe, journaliste d’Apple Music 1, M.I.A. confiait à propos de MATA : “Il y a du clash dans cet album. Mais du clash entre l’ego et la spiritualité. En tant que musicienne, tu as besoin d’avoir de l’ego, sinon ça ne fonctionne pas. Surtout quand tu viens de genres musicaux qui sont très égocentriques. C’est pas comme si je venais du gospel ou autre.” Elle poursuit : “Pour moi, c’était nécessaire de passer par là. C’était important de pouvoir discuter de l’islamophobie et des guerres qui déchirent le Moyen-Orient.”

M.I.A, chanteuse engagée

Née en Angleterre et ayant passé une partie de son enfance au Sri Lanka, pays d’origine de sa famille, Mathangi Arulpragasam (de son vrai nom) a toujours affilié musique et politique. Dès 2005, le titre de son 1er disque, Arular, rendait hommage au surnom donné à son père, révolutionnaire tamoule recherché par le gouvernement sri lankais lors de la guerre civile.

Lorsque le conflit éclate, Mathangi, sa mère, son frère et sa sœur reviennent vivre à Londres. En 2001, la jeune femme de 26 ans, qui voulait se lancer dans le documentaire à l’époque, part au Sri Lanka pour retrouver des traces de sa famille. De retour en Angleterre, elle décide de devenir chanteuse. Elle choisit le pseudo M.I.A. pour Maya, son surnom, et Missing In Action, en référence aux disparus durant la conflit civil au Sri Lanka.

Une pop star pas comme les autres

En 2007, M.I.A. rejoint les rangs des popstars féminines avec Papers Plan, un tube au succès foudroyant produit par Diplo, dans lequel elle dénonce la difficulté d’obtenir un visa américain et la politique migratoire des États-Unis. Devenue l’une des icônes actuelles, M.I.A. se situe pourtant sur une autre rive que celle des stars mondiales des années 2010 comme Katy Perry, Lady Gaga ou Miley Cyrus.

Toujours prête à foutre un bon coup de pied dans la fourmilière (on se souvient de son doigt d’honneur à la télé américaine lors du Superbowl en 2012), la chanteuse lâche MATA, un disque qui mêle une pop impeccable et du rap aux influences grime ou reggae à des textes militants, comme K.T.P. Keep The Peace ou Popular

M.I.A., Mata, M.I.A./Island, disponible.

Retrouvez l’histoire de M.I.A. dans le podcast Pionnières sur Radio Nova. Le documentaire MATANGI / MAYA / M.I.A, sorti en 2018, est toujours disponible sur iTunes.