Surprise ! Ty Segall vient de sortir un nouvel album

L’annonce d’un nouvel album de Ty Segall est devenue d’une banalité affligeante dans nos existences d’enfants pourris-gâté·es. Depuis quelques jours pourtant, l’apparition d’un mystérieux teaser sur les réseaux sociaux du Californien et du...

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L’annonce d’un nouvel album de Ty Segall est devenue d’une banalité affligeante dans nos existences d’enfants pourris-gâté·es. Depuis quelques jours pourtant, l’apparition d’un mystérieux teaser sur les réseaux sociaux du Californien et du label Drag City (maison de qualité since 1990) n’a pas manqué d’attirer notre attention : “Tiens, mais c’est vrai, ça, que ça fait un bail qu’il n’a rien sorti celui-là.”

Les quatre vidéos postées chaque fois à un jour d’intervalle – un zoom avant sur le visage endormi du blondinet de Laguna Beach, caressé par les reflets d’une lumière polychromatique –, comme pour simuler un compte à rebours, donnaient à entendre des sonorités de synthétiseurs modulaires et de kicks de drum synthétiques. La promesse de nouveaux territoires explorés par Ty, lui qui nous confiait en 2018 vouloir s’éloigner du rock ? Façon John Dwyer, peut-être, son vieux compagnon de route de Osees, qui tripatouille depuis un moment maintenant de vieux claviers sous l’alias Damaged Bug ? Toujours est-il que le doute n’était plus permis, le type s’apprêtait à annoncer un truc. Et pourquoi pas un nouveau disque, disponible tout de suite et maintenant sur les plateformes d’écoute et cet automne en physique ?

>> À lire aussi : Rencontre avec Ty Segall : “J’ai envie de m’éloigner de plus en plus du rock”

Premier album en deux ans

Comme indiqué dans le communiqué de presse accompagnant le sortie du treizième album de Ty Segall (sans compter les compiles, EPs, projets parallèles, compilations, collaborations et maxis), Harmonizer est son 1er long format en deux ans. Une éternité dans l’espace-temps Segall, qui remisait les guitares au placard en 2019 le temps de s’éclater avec son barnum de First Taste, un disque plein à craquer de polyphonies, d’instruments à vent et acoustiques, et de synthétiseurs vintage.

Puisque chez ce bon vieux Ty Garrett Segall rien ne se perd et que tout se transforme, le 1er disque tout droit sorti de ses nouveaux studios (les Harmonizer Studios, apprend-on) convoque son Freedom Band au complet (Mikal Cronin, entre autres), ainsi que se femme Denée (le très jazz-punk Feel Good), sur un disque qui, à la 1ère écoute, contient quelques-unes des obsessions du musicien – des progressions d’accords heavy de Waxman, à l’approche percussive de Play. Sans oublier les nuances de synthés, dont le jeu sur les textures semble aujourd’hui constituer la garantie pour le Californien d’une bonne tenue de route discographique. La preuve, l’album est co-produit par Cooper Crain (Cave), le Mozart du synth-Kraut.

Harmonizer de Ty Segall (Drag City)