Tadić : "Zidane était mon idole"
La Serbie débute sa campagne de qualification pour Qatar 2022 le 24 mars Entretien exclusif avec le capitaine des Aigles Blancs, Dušan Tadić Le gaucher évoque notamment l'Ajax Amsterdam, Russie 2018 et ses idoles d'enfance La semaine prochaine,...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
- La Serbie débute sa campagne de qualification pour Qatar 2022 le 24 mars
- Entretien exclusif avec le capitaine des Aigles Blancs, Dušan Tadić
- Le gaucher évoque notamment l'Ajax Amsterdam, Russie 2018 et ses idoles d'enfance
La semaine prochaine, la Serbie fera son entrée en lice dans les qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA en recevant à Belgrade ses deux plus sérieux concurrents à la qualification directe dans le Groupe A : la République d'Irlande le 24 mars puis le Portugal trois jours plus tard.
Pour partir du bon pied dans cette campagne face à de tels clients, le nouveau sélectionneur Dragan Stojković aura certainement besoin d'un grand Dušan Tadić. L'actuel capitaine de la sélection est le joueur en activité le plus capé des Aigles Blancs. Auteur de quatre buts et de sept passes décisives, il s'est imposé comme le maître à jouer de la sélection lors des qualifications pour Russie 2018. La Serbie a fini en tête du Groupe D alors qu'elle était issue du troisième chapeau au tirage au sort.
Si la Serbie n'a pas dépassé le premier tour lors du Mondial russe, Tadić s'est vite consolé en enchainant sur une autre aventure mémorable, celle de l'Ajax d'Amsterdam en Ligue des champions de l'UEFA 2018/19. Les Lanciers ont atteint les demi-finales de cette compétition en pratiquant un football de rêve avec un Tadić en état de grâce.
Pour FIFA.com, l'attaquant de 32 ans revient sur les moments forts d'une carrière guidée par la passion et l'amour du jeu et évoque ses attentes pour cette nouvelle campagne qui s'annonce palpitante.
Dušan, vous avez évolué quatre ans avec Southampton (2014-2018). Quelle bilan tirez-vous de votre expérience en Premier League ?
Je suis très fier de mon passage en Angleterre. Nous avons obtenu les meilleurs résultats de l'histoire de Southampton et j'ai été trois ans dans le top 5 des passeurs décisifs du championnat. J'avais des offres de grands clubs mais après la deuxième saison que nous avons bouclée à la sixième place -un record pour Southampton-, le club ne voulait pas me laisser partir. Nous avons continué à avoir de bons résultats jusqu'à la quatrième saison où on a dû se battre pour éviter la relégation. J'ai dit à mes dirigeants que j'allais tout donner pour permettre au club de rester dans l'élite mais que je voulais pouvoir décider dans quel club j'irai à la fin de la saison, et ça s'est passé exactement comme ça !
Vous avez donc décidé de retourner aux Pays-Bas où vous aviez joué entre 2010 et 2014, et de signer avec l'Ajax Amsterdam, "le seul club où je veux aller" disiez-vous. Pourquoi un tel choix ?
L'Ajax est un grand club qui voit grand et qui vise toujours le sommet. Tout n'est que football ici et il y a une attention portée à chaque petit détail. Il y a cette ambition d'être le meilleur, de dominer chaque adversaire. Ce club est parfait pour moi. C'est une équipe qui m'a fait rêver quand j'étais enfant. Elle a remporté quatre fois la Ligue des champions et de très nombreux titres ! Il y a tant de légendes du football et de joueurs incroyables qui ont joué ici. C'est à l'Ajax que le football total est né avec Rinus Michels puis avec Johan Cruyff qui a exporté cette philosophie au Barça.
Votre parcours jusqu'en demi-finale de Ligue des champions dès votre première saison vous a donné raison… Vous attendiez-vous à une telle réussite ?
Oui, car nous avions une équipe formidable et que nous avons joué le meilleur football d'Europe. Tout le monde nous soutenait, même nos rivaux. Je pense que nous avons fait évolué le football car beaucoup de gens ont ensuite cherché à nous imiter. Nous avons battu le Bayern Munich, le Real Madrid ou encore la Juventus en pratiquant un très beau football. Même contre Tottenham en demi-finale, nous avons gagné 1-0 à l'aller et nous menions 2-0 à la mi-temps au retour. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment nous avons pu finalement nous faire éliminer. Je pense que nous aurions mérité d'aller en finale.
Qu'avez-vous ressenti en voyant partir des pions essentiels comme Matthijs de Ligt ou Frenkie de Jong dès la saison suivante ?
L'Ajax a cette philosophie de faire éclore de jeunes joueurs et de les vendre ensuite à prix d'or. J'étais content pour eux mais bien sûr qu'ils me manquent. Moi j'ai décidé de rester car j'adore le club et que j'apprécie notre façon de jouer. L'équipe a toujours faim et la moindre défaite est un problème. J'aime ça.
Vous vous démarquez par votre altruisme sur le terrain. Est-ce une qualité naturelle que vous avez ou quelque chose sur lequel vous avez travaillé ?
C'est une qualité naturelle. Ça vient du fait que j'ai toujours la tête relevée, et du coup je vois tout. Lorsque je vois un coéquipier dans une meilleure position que moi, je lui passe automatiquement le ballon.
Après une campagne de qualification héroïque pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018, la Serbie n'a pas réussi à atteindre le deuxième tour en Russie. Pensez-vous que la Serbie avait les ressources pour faire mieux ?
C'était notre rêve de nous qualifier pour la Coupe du Monde. Nous étions très heureux quand nous y sommes parvenus parce c'était un grand exploit pour la Serbie qui attendait ça depuis huit ans. Nous avons été d'autant plus déçus de ne pas être allés au tour suivant. Même nous savions que notre groupe était fort, je pense que nous avions les moyens de faire mieux.
Que représente la Coupe du Monde pour vous et quels joueurs vous ont le plus marqué dans cette compétition ?
Pour moi, comme pour la plupart de mes coéquipiers je pense, ça représente un rêve de gosse. Quand je regardais les matches enfant, j'imaginais y participer un jour. Zinédine Zidane était mon idole, j'adorais le regarder. J'ai aussi été marqué par Ronaldo, qui était un joueur phénoménal, et aussi Ronaldinho. Je dirais que ce sont les trois que j'aime le plus.
Que pensez-vous du groupe de la Serbie en éliminatoires pour la Coupe du Monde 2022, composé du Portugal, de l'Irlande, du Luxembourg et de l'Azerbaïdjan ?
Le groupe est relevé et une seule équipe sera qualifiée directement. Le Portugal est une grande équipe et sera l'adversaire le plus difficile à jouer. Nous savons aussi que l'Irlande est une équipe solide pour avoir joué récemment contre eux. Le Luxembourg et l'Azerbaïdjan sont également d'une certaine qualité, donc nous devrons nous donner à fond et montrer notre meilleur visage pour remplir notre objectif de qualification.