TEMOIGNAGE. Aurore : "Je me suis émancipée en créant mon entreprise"
Télé Star : D'où est venue cette idée d'épicerie ambulante ?Aurore : D'un reportage de Jean-Pierre Pernaut sur un camion ambulant dans les Alpes. On a tous connu le camion épicerie pendant nos vacances chez nos grands-parents. Comme je ne trouvais...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
Télé Star : D'où est venue cette idée d'épicerie ambulante ?
Aurore : D'un reportage de Jean-Pierre Pernaut sur un camion ambulant dans les Alpes. On a tous connu le camion épicerie pendant nos vacances chez nos grands-parents. Comme je ne trouvais pas de travail, Franck, mon futur ex-mari, m'a demandé pourquoi je ne me lancerais pas. J'aimais le contact avec les clients.
Comment s'est passé 2020, votre première année d'activité ?
Le malheur de tout le monde a fait ma chance. Avec la Covid, mon chiffre d'affaires a explosé. J'ai commencé le 16 décembre 2019 et je tournais à 30 clients par semaine. Avec le premier confinement, je suis montée à 160 clients. Aujourd'hui, j'en ai une cinquantaine alors qu'il m'en faudrait une centaine pour m'en sortir financièrement.
Le reportage vous montre toujours de bonne humeur malgré le camion souvent en panne, le manque d'argent, le divorce... Comment faites-vous ?
Tant que mes deux enfants et moi avons la santé, tout va. L'argent, ça va, ça vient, tant que nous pouvons manger. Je suis chef d'entreprise. J'ai voulu le divorce donc je ne vais pas m'en plaindre. Il y a plus malheureux que moi.
Votre séparation d'avec Franck est arrivée pendant le tournage du reportage. N'avez-vous pas pensé vous retirer du projet ?
Au départ, j'avais dit oui car j'aime les nouvelles expériences. Aujourd'hui, je continue car ça m'occupe, ça me booste et ça me fait penser à autre chose les semaines où je n'ai pas mes enfants. C'est le plus dur dans le divorce. Je ne vais voir que la moitié de la vie mes enfants... Mais c'est bien d'en parler sans tabou. Il n'y a pas mort d'homme. Nous sommes juste un couple de dix ans qui partait sur différents chemins. Nous avons dix-huit ans d'écart. Contrairement à moi, Franck a voyagé dans le monde entier et a énormément d'expériences. C'était parfois une relation prof/élève où j'avais l'impression d'apprendre, d'écouter et de devoir me taire. Je me suis émancipée.
Quel bilan en tirez-vous ?
J'apprécie ma liberté, voir qui je veux et quand je veux, ce qui n'était pas forcément possible avant. Je me lève avec l'envie d'aller voir mes clients, de leur faire plaisir. J'ai le sentiment d'être utile. Ça me manquait dans ma vie d'avant.
Nos vies d'ici : Ma vie rurale © CAPTURE D'ÉCRAN FTV Nos vies d'ici : Ma vie rurale © CAPTURE D'ÉCRAN FTV