TEMOIGNAGE. Émilie : "Durant une course de dromadaires, vous vous accrochez à la vie pendant deux minutes"
Qu'aimez-vous à Dubaï ?Émlie : Le climat, la chaleur. Je ne me demande plus ce que je vais mettre le matin ou s'il va pleuvoir. Cela joue beaucoup sur le moral. J'aime la nourriture, la culture, la qualité de vie, la sécurité au quotidien....
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Qu'aimez-vous à Dubaï ?
Émlie : Le climat, la chaleur. Je ne me demande plus ce que je vais mettre le matin ou s'il va pleuvoir. Cela joue beaucoup sur le moral. J'aime la nourriture, la culture, la qualité de vie, la sécurité au quotidien. Peu importe l'endroit ou l'heure, vous vous sentez toujours en sécurité dans la rue. C'est le top des priorités de toutes les filles ici.
Comment êtes-vous venue à faire des courses de dromadaires ?
J'ai toujours adoré le désert et les dromadaires. L'été dernier, le Centre de l'héritage du prince de Dubaï cherchait des expatriés pour participer à son trek annuel dans le désert. Je me suis inscrite. Il proposait tous les entraînements gratuits puis sélectionnait les participants selon leurs capacités. Le trek dure dix jours, à raison de 50 km par jour, tous frais payés. C'est l'expérience d'une vie. À la base, je ne m'enregistrais que pour le trek mais les courses étaient en option. J'en ai fait deux. Désormais, je vais au Centre quand je veux pour m'entraîner ou me balader dans le désert.
Est-ce difficile de monter un dromadaire ?
Trouver l'équilibre est difficile à cause de sa façon de courir. Et parce que vous n'avez ni selle ni étriers. Ces dromadaires sont aussi faits pour la course, et non pour le tourisme. Ils sont moins calmes, il y en a des plus sympas que d'autres. Je suis tombée après une semaine et demie d'entraînement. Je me suis coupé derrière la tête, un peu arraché le dos. Mais, je n'ai pas abandonné.
Quel plaisir y prenez-vous ?
Il y a déjà le plaisir d'être avec un animal que j'aime. Pour les courses, la ligne de départ est stressante mais une fois que vous êtes parti et avez pris le rythme, c'est génial. Elles font un kilomètre et durent moins de deux minutes. C'est intense psychologiquement et physiquement. Vous vous accrochez à la vie pendant ces deux minutes. Je préfère quand même les balades dans le désert, c'est plus apaisant.
Beaucoup de femmes participent-elles à ces courses ?
Ce sont majoritairement des femmes car plus vous êtes petit et léger, mieux c'est pour la course et pour le dromadaire. Je fais 1,76 m, ce n'est pas idéal pour la course. Mais, c'est le plaisir de participer et de rencontrer des gens, d'apprendre de leur culture, de leur pays.
Avez-vous changé depuis votre arrivée à Dubaï ?
Je suis plus optimiste. C'est un pays très axé sur le futur et les attitudes positives. Ici, tout est possible si vous vous en donnez les moyens et ils font tout pour vous faire voir la vie positivement. Petit à petit, cela s'imprègne dans votre façon de réfléchir. J'ai plus tendance à voir le verre à moitié plein.
Zone interdite : Vacances ou travail au soleil : ces Français qui choisissent Dubaï © CPROD/CAPTURE D'ECRAN Zone interdite : Vacances ou travail au soleil : ces Français qui choisissent Dubaï © CPROD/CAPTURE D'ECRAN Zone interdite : Vacances ou travail au soleil : ces Français qui choisissent Dubaï © Benjamin DECOIN/M6