Tennis: la Française Sara Cakarevic repart du tournoi de Prague avec 2,25 euros en poche
TENNIS - “Merci pour le café”. Défaite au super tie-break lors du 1er tour des qualifications du tournoi ITF de Prague (échelon inférieur du circuit professionnel WTA), la Française Sara Cakarevic, 410e mondiale est repartie avec 2,50 euros.Visiblement...
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TENNIS - “Merci pour le café”. Défaite au super tie-break lors du 1er tour des qualifications du tournoi ITF de Prague (échelon inférieur du circuit professionnel WTA), la Française Sara Cakarevic, 410e mondiale est repartie avec 2,50 euros.
Visiblement remontée contre la Fédération internationale de tennis, la joueuse a raillé cette infime somme dans une story Instagram ce lundi 3 mai: “Voici ce que vous gagnez quand vous perdez 10-8 dans le troisième set face à la 291e joueuse mondiale”.
En perdant au 1er tour des qualifications du 25 000 dollars de Prague contre la 291e mondiale, la Française Sara Cakarevic (24 ans, 410e) a gagné... 2,25€ de prize money.
— Quentin Moynet (@QuentinMoynet) May 3, 2021
"Merci à l'ITF pour le café gratuit." pic.twitter.com/x074ubWEES
Un gain qui symbolise l’impitoyable réalité du circuit secondaire. C’est un fait, les joueurs ou joueuses classés au-delà de la centième place mondiale ont des revenus très inférieurs à ceux de leurs homologues du top 100.
Chez les hommes, le prize money d’un Challenger (tournoi inférieur à un ATP 250, le moins prestigieux du circuit professionnel) est en moyenne de 40.000 dollars (33.000 euros) comme le souligne le magazine Sport&Business. À l’inverse, le gain d’un Masters 1000 comme celui de Paris-Bercy s’élève à environ 5 millions d’euros.
“S’il y avait un vol 100 euros moins cher, je le prenais”
Toujours selon Sport&Business, les revenus annuels d’un joueur classé aux alentours de la 150ème place atteignent les 75.000 dollars (63.000 euros) en moyenne, contre 41 millions pour un Rafael Nadal par exemple.
Dans un sport où les revenus sont essentiels pour les déplacements, l’hébergement ou encore le staff, l’écart est abyssal. “On fait tout pour minimiser les dépenses. Les 1ères années, j’emmenais ma plaque électrique et une casserole pour cuir mes pâtes dans ma chambre d’hôtel”, expliquait en mai 2020 le joueur français Jules Marie, 228e au classement ATP à l’époque, au site d’actualité sportive Sportacaen. Et d’ajouter: “S’il y avait un vol 100 euros moins cher mais qui mettait trois heures de plus, je le prenais”.
Une situation qui s’est aggravée pendant la crise sanitaire, privant de revenus les joueurs du circuit secondaire. Le monde du tennis s’est donc mobilisé pour leur venir en aide financièrement.
Plusieurs initiatives ont ainsi vu le jour: les instances ATP (circuit masculin), WTA (circuit féminin), ITF (Fédération internationale) et les quatre Grand Chelems, ont rassemblé près de 6 millions de dollars (5,5 millions d’euros), le Grec Stefanos Tsitsipas, cinquième mondial, et l’entraineur français de Serena Williams Patrick Mouratoglou ont eux lancé une cagnotte “Beyond 100”.
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