The Black Lips relancent la fête avec “No Rave” et un nouvel album
Les sales gosses d’Atlanta ont encore frappé. Il y a deux ans, The Black Lips sillonnaient les chemins de la country, guitare sèche en main, harmonica aux lèvres et chœurs déployés sur Sing in a World That’s Falling Apart, un album au titre...
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Les sales gosses d’Atlanta ont encore frappé. Il y a deux ans, The Black Lips sillonnaient les chemins de la country, guitare sèche en main, harmonica aux lèvres et chœurs déployés sur Sing in a World That’s Falling Apart, un album au titre quelque peu prémonitoire, arrivé en janvier 2020, juste avant la crise sanitaire. Cette année, ces petit·es mal élevé·es sortent les claviers et déboulent avec No Rave.
En proie à des forces contraires, ce nouveau single rameute autant des synthés vintage et fourmillants qu’un éternel fond de post-punk crasseux, esquissant un 1er aperçu de Apocalypse Love, leur prochain disque prévu pour l’automne. Dans un communiqué, la chanteuse et saxophoniste Zumi Rosow lâche : “C’est un album de dance bizarroïde, l’un de ceux qui reflètent ce qu’est le monde en ce moment…” De son côté, Jared Swilley, le bassiste, dévoile : “J’ai jamais vraiment été un adepte des albums. Dans les années 1950 et 1960, les gars ne faisaient pas vraiment d’albums mais juste des collections de super singles”.
Damné à vie
Lorsqu’on les a suivis en studio, l’hiver dernier, pendant l’enregistrement d’Apocalypse Love, Jared racontait : “Je suis allé dans le genre d’église où, dès l’âge de dix ans, on t’explique que le monde va partir en fumée et que l’Apocalypse est proche. C’est très flippant d’entendre des trucs pareils quand t’es gosse”. Il poursuit : “J’ai jamais vraiment pensé que l’Apocalypse était imminente, mais j’étais persuadé d’une chose : c’est que j’allais être damné à vie et bon pour l’enfer. Jerry Lee Lewis, Johnny Cash, Little Richard, ils ont tous été éduqués dans le même genre d’église que la mienne, et Dieu sait que le mode de vie rock’n’roll leur a attiré des emmerdes. Il m’arrive de me demander si j’agis correctement, j’imagine que le rock a été ma sortie de secours”. Rendez-vous cet automne !