The Brian Jonestown Massacre : bagarre sur scène lors d’un concert à Melbourne

Fidèle à leur réputation de sales gosses de la scène rock indie et d’auto-saboteurs, les membres du groupe de San Francisco Brian Jonestown Massacre en sont une nouvelle fois venus aux mains, lors d’un concert à Melbourne ce mardi 21 novembre....

The Brian Jonestown Massacre : bagarre sur scène lors d’un concert à Melbourne

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Fidèle à leur réputation de sales gosses de la scène rock indie et d’auto-saboteurs, les membres du groupe de San Francisco Brian Jonestown Massacre en sont une nouvelle fois venus aux mains, lors d’un concert à Melbourne ce mardi 21 novembre. Ce concert, le neuvième des douze dates prévues en Australie et en Nouvelle-Zélande, s’est terminé abruptement après seulement six chansons de leur setlist, suite à cette nouvelle bagarre.

Des extraits de la rixe ont été diffusés sur les réseaux sociaux après l’incident. On y voit le leader et fondateur du groupe, Anton Newcombe, demander au guitariste Ryan Van Kriedt de quitter la scène. “Coupez le micro de ce type, pose ma guitare, la fête est finie capitaine“, a ordonné Newcombe à Van Kriedt sur scène, sous le regard confus des fans. Newcombe a poursuivi en invectivant : “Nous n’avons pas besoin de toi. Va-t’en. Pose ma guitare au sol et réfléchis à ce qui se passe.“ Selon la chaîne australienne ABC News, le reste de la tournée du groupe – qui aurait dû les voir donner trois concerts supplémentaires jusqu’au 24 novembre à Wollongong – a été annulé à la suite de la bagarre.

Fidèles à leur réputation

Une fois que la bagarre s’était calmée, Anton Newcombe a repris le micro, mais a vite été interrompu en plein discours lorsque les rideaux de sécurité de la salle se sont abaissés, signalant la fin du spectacle. Cette scène surréaliste semblerait être tout droit tirée de Dig ! (2005), documentaire d’Ondi Timoner qui suivait, pendant sept ans, la rivalité entre les groupes auparavant proches The Brian Jonestown Massacre et The Dandy Warhols, qui s’attarde notamment sur la figure de l’artiste tumultueux, devenu spécialiste dans le sabotage de son propre groupe, Anton Newcombe, encore et toujours. Après cet énième épisode chaotique, pour un groupe qui s’était plutôt assagi ces dernières années, les amateur·ices du sulfureux documentaire doivent d’ores et déjà être en attente d’une suite.