The House of Love de retour en état de grâce
Qui n’a jamais ressenti de frissons sur Christine, Shine On, The Girl with the Loneliest Eyes ou I Don’t Know Why I Love You ne pourra appréhender l’émotion et le fol espoir engendrés par l’annonce du retour du groupe après une si longue absence....
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Qui n’a jamais ressenti de frissons sur Christine, Shine On, The Girl with the Loneliest Eyes ou I Don’t Know Why I Love You ne pourra appréhender l’émotion et le fol espoir engendrés par l’annonce du retour du groupe après une si longue absence. The House of Love, ou ce qu’il en reste, traîne toujours cette aura de légende.
Formé en 1986, le groupe anglais signe chez Creation Records, s’affiche rapidement parmi les protégés de John Peel, et assoie sa popularité, dès 1988, avec son 1er album éponyme. Avant de signer en major et de splitter en 1993, bouffés par la drogue (puis se reformer en 2005), les Londoniens marquent les esprits grâce à leurs mélodies pop et lumineuses côtoyant des guitares noisy. The House of Love, c’est la mélancolie de Lou Reed mélangée à l’énergie électrique vrombissante de The Jesus and Mary Chain.
Un bon cru qu’il faut prendre le temps d’apprécier
Emmené par le chanteur et guitariste Guy Chadwick – dont la coupe de cheveux laissant un rideau de mèches plongeant droit dans les yeux aura fait des émules à l’époque –, c’est un line-up totalement inédit comptant Keith Osborne (guitare), Harry Osborne (basse) et Hugo Degenhardt (batterie), qu’on découvre sur A State of Grace.
Enregistrés aux studios Pett Sounds (Hastings), ces douze nouveaux titres réussissent un mélange tout personnel entre rock, pop, et folk. Et si l’originalité est moins évidente que par le passé, la qualité d’écriture est toujours au rendez-vous. Cet album est un bon cru, long en bouche, qu’il faut prendre le temps d’apprécier pour dépasser une 1ère impression plus convenue.
Personnalité sensible et attachante, Guy Chadwick reste un songwriter de 1er plan, alignant des chansons d’une finesse rare, où tout l’effort porte sur la simplicité et la délicatesse. Alors, certes, ce retour n’est pas aussi troublant que sur celui du miraculeux album solo de Chadwick, Lazy, Soft and Slow (1998), mais des titres comme Hey Babe, nous en rappelle l’émotion. Le disque se clôt sur Just One More Song, où une belle chorale country signe un finale déchirant. L’envie de siffler le rappel est là. Le besoin impérieux d’en entendre plus, sans attendre une décennie supplémentaire.
A State of Grace (Cherry Red Records). Sortie le 16 septembre.