The Last of Us Part I : plongez dans les coulisses de la refonte des combats, des animations, de l’audio et des visuels du jeu avec Naughty  Dog

En 2013, Naughty Dog a révélé au monde ses personnages complexes et attachants, luttant de toutes leurs forces pour survivre dans une Amérique pas si lointaine, divisée par une catastrophe ayant frappé le pays quelques années auparavant. Nous...

The Last of Us Part I : plongez dans les coulisses de la refonte des combats, des animations, de l’audio et des visuels du jeu avec Naughty  Dog

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En 2013, Naughty Dog a révélé au monde ses personnages complexes et attachants, luttant de toutes leurs forces pour survivre dans une Amérique pas si lointaine, divisée par une catastrophe ayant frappé le pays quelques années auparavant. Nous avons fait la connaissance de Joel et d’Ellie, deux survivants réunis par des événements qui les dépassent. Le lien qui les unit nous a instantanément frappés. Un lien qui se fait plus fort à mesure qu’ils bravent les dangers qui ponctuent leur périple à travers le pays, dans des scènes d’action à la tension maîtrisée, loin des mises en scènes stupéfiants auxquelles on nous a habitués. Un blockbuster avec une âme.

C’était une véritable prouesse technique. Le studio a continué de perfectionner son savoir-faire, le même qui, quelques années plus tôt, avait si habilement donné vie aux aventures de Nathan Drake, et de repousser les limites en matière d’animation des modèles, de direction artistique et de narration cinématique. Des équipes entières tournées vers le même objectif : celui de nous transporter dans cet univers.

Aujourd’hui, c’est près de dix années supplémentaires d’avancées technologiques et d’expérience que Naughty Dog associe à la technologie PlayStation 5 pour recréer intégralement ce classique du jeu vidéo moderne. Ce nouveau remake a à cœur de recréer de manière fidèle The Last of Us et les souvenirs qu’en gardent les joueurs sur PlayStation 3.

Mais alors, qu’est-ce qui différencie The Last of Us Part I du remaster sorti avant lui sur PlayStation 4 ? Et qu’est-ce qui en fait l’expérience de jeu définitive du 1er opus de la série ? La réponse à ces questions se trouve dans la multitude d’éléments minutieusement assemblés pour la refonte du titre.

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Les créateurs impliqués dans The Last Of Us Part I partagent leur point de vue sur les accomplissements techniques qui ont rendu ce remake possible, ainsi que sur ce à quoi les joueurs devraient s’attendre le 2 septembre.

« Selon moi, c’est la somme de toutes ses améliorations qui fait de ce titre un remake plutôt qu’un remaster », explique Shaun Escayg, responsable de l’animation des cinématiques sur le jeu original puis directeur créatif sur The Last of Us Part I. « Il ne s’agit pas d’un simple copier-coller des personnages, des environnements ou de la direction artistique sur une meilleure machine. Nous avons tout retravaillé de A à Z, de la direction artistique au design même des personnages en passant par l’éclairage et la technologie associée. Nous avons mis en pratique tout ce que nous avons appris ces dix dernières années et nous avons utilisé les dernières avancées technologiques à notre disposition pour créer quelque chose de fidèle à l’expérience originale, réinterprétée avec les moyens actuels. »

Les joueurs pourront profiter de la créativité, du savoir-faire et des prouesses technologiques apportées par les différentes équipes tout au long de leur aventure.

« Nous avons poussé encore plus loin le réalisme du jeu. Notre univers tout entier, ses environnements, ses décors prennent vie », souligne Escayg. « La lumière filtre à travers le feuillage des arbres, la mousse tourbillonne dans les flaques dont votre passage vient troubler la surface, les insectes vont et viennent dans les buissons, les voitures s’affaissent sous votre poids lorsque vous sautez sur leur toit. Chacun de ces détails ancre un peu plus l’univers dans la réalité et renforce le sentiment d’immersion du joueur. Ils contribuent également à rendre les combats encore plus viscéraux. Lorsque vous vous abritez derrière une voiture abandonnée, les grincements, les chocs sur la carrosserie, le bruit des vitres qui volent en éclats et les secousses du châssis à chaque impact de balle… tous ces détails intensifient l’expérience. »

L’amélioration des combats et de l’audio

En parlant de combats, le système de combat du jeu original était conçu de sorte que chaque partie soit unique. The Last of Us Part I va encore plus loin grâce aux capacités de la PS5.

« Si l’on voulait résumer ça grossièrement, on pourrait dire que la plupart des modifications que nous avons apportées consistaient à faire fonctionner des éléments que nous devions bidouiller [dans le jeu original] », explique John Bellomy, programmeur principal. « Certaines séquences du jeu original étaient pré-scriptées et ne se déclenchaient que dans des conditions bien spécifiques. » Bellomy prend l’exemple du comportement des ennemis lorsqu’ils recherchent le joueur ou l’attaquent par surprise : en raison des limites de la PS3, ces comportements ne pouvaient pas tenir compte de l’environnement ni s’adapter en conséquence.

« Pour The Last of Us Part I, » poursuit Bellomy, « nous avons repris ces affrontements et y avons appliqué notre IA et nos programmes pour les réaliser “pour de vrai”. Grâce à de nouveaux comportements de traque, à l’analyse topographique pour l’aide à la navigation et à la vérification de la visibilité, nous sommes en mesure de créer des affrontements plus dynamiques permettant davantage de situations dans lesquelles les joueurs pourront se faire acculer ou attaquer par surprise. Le jeu n’en devient alors que plus intéressant. Les affrontements ne surviennent pas au même moment, ni même systématiquement. Les joueurs pourront se retrouver dans des situations inattendues que même nous chez Naughty Dog serions incapables d’expliquer. »

Une autre limite matérielle qui appartient au passé est le nombre d’IA ennemies actives présentes dans une situation donnée. Le concepteur en chef Christian Wohlwend explique que l’une des contraintes majeures dont a souffert le jeu sur PS3 était l’impossibilité d’avoir plus de huit PNJ actifs. Pour contourner ce problème, Naughty Dog devait constamment activer et désactiver l’attention des PNJ. Une contrainte désormais loin derrière nous puisque la PS5 supporte jusqu’à 128 PNJ actifs (mais ne vous en faites pas, le remake ne vous mettra pas face à une si grande horde d’ennemis).

L’amélioration des combats dans The Last of Us Part I va bien au-delà de la technologie employée. « Notre système de combat au corps à corps a considérablement évolué », se félicite Wohlwend. « Nous avons pu utiliser tous les outils de développement récents qui nous ont servis pour The Last of Us Part II. De manière générale, on travaille avec une plus grande souplesse, et la résolution et la prévention des bugs sont d’autant plus simples. »

The Last of Us Part I a pour ambition de plonger les joueurs au cœur des combats comme jamais auparavant et s’appuie sur le retour haptique de la manette DualSense pour simuler des sensations (comme celle de la pluie qui tombe), ainsi que sur l’audio 3D.

« La technologie audio 3D était encore limitée sur la PS4 », se souvient Neil Uchitel, responsable de l’audio. « Pour la PS5, Sony a mis au point le moteur Tempest, capable de prendre n’importe quel son de n’importe quel jeu et, au moyen d’un procédé aussi fabuleux que complexe, de le restituer avec une bien meilleure spatialisation. Vous avez alors véritablement la sensation de vous déplacer à l’intérieur du jeu et vous percevez encore plus finement les sons par rapport à votre position. Par exemple, si quelque chose arrive sur vous d’en haut, vous aurez la sensation nette que cette chose se trouve juste au-dessus de vous, et ainsi de suite. »

Cette innovation est perceptible dès la scène d’introduction du jeu. Alors que vous tentez désespérément de fuir cet endroit autrefois familier, vous percevez l’ampleur des feux qui font rage et êtes capables de localiser les cris de panique qui retentissent dans les rues, les râles des infectés et le bruit des chairs qui se déchirent. Mais Naughty Dog a également mis à profit l’audio 3D dans les séquences plus calmes, moins intenses. Les dialogues pendant les phases d’exploration renforcent le sentiment d’immersion, et la voix d’Ellie vous parvient depuis des endroits précis, par-dessus le bruissement paisible des feuilles.

Des animations encore plus fidèles et réalistes

Dernière pièce du puzzle, le travail effectué sur l’animation dans The Last of Us Part I contribue de façon subtile mais efficace à l’amélioration de la narration.

Shaun Escayg nous cause par exemple des canaux lacrymaux qui se gonflent lorsque Joel envisage d’abandonner Ellie chez Tommy ou encore du rougissement de la peau pendant les scènes émouvantes.

« Toutes ces améliorations dans l’animation rendent la scène plus forte, lui donnent plus de relief et d’impact », explique Erik Pangilinan, directeur artistique. « Les expressions sont plus fidèles, les mouvements plus subtils et naturels. »

Et ces améliorations ne se limitent pas qu’aux personnages. Le monde arbore un niveau de détails et de fidélité visuelle encore plus poussé grâce aux nouvelles technologies d’éclairage et d’animation.

« Pour le 1er jeu, nous ne voulions pas d’une atmosphère sombre, dystopique et apocalyptique. Nous avions plutôt envie de mettre l’accent sur la beauté d’une nature qui reprend ses droits », souligne l’artiste conceptuel Sebastian Gromann. « Si la végétation était très limitée sur la PS3, la PS5 nous permet d’utiliser des nuanceurs et des modèles plus complexes, et de créer cette impression de nature qui reprend ses droits sur la ville grâce à une végétation plus riche et plus réaliste. »

« Les choses ont beaucoup progressé dans ce domaine et nous ont permis d’utiliser un plus grand nombre de polygones pour nos personnages mais aussi pour l’environnement », ajoute Pangilinan. « Nous avons pu créer davantage de profondeur en ajoutant plus de détails aux décors lointains, comme les montagnes ou les bâtiments, en plus des éléments qui se trouvent devant nous. C’était impossible avec la carte graphique de la PS3. »

Selon Pangilinan, le recul dont a bénéficié le studio et les différentes avancées technologiques ont permis l’ajout d’un nombre incalculable de détails, que les joueurs pourront apprécier avec plus d’un sens. Une histoire encore plus poignante portée par un gameplay encore plus immersif. Naughty Dog s’est attaché à créer une œuvre qui fait la fierté de ses équipes. Pour conclure sur les mots du réalisateur Matthew Gallant, The Last of Us Part I est l’expérience de jeu définitive de la 1ère partie de l’histoire de Joel et Ellie, « pour les fans de la 1ère heure, ceux qui découvrent la PS5, ceux qui découvriront l’univers grâce à la future série télé, et pour tous les autres. »

The Last of Us Part I arrive sur PS5 le 2 septembre.