Thomas Pesquet a mangé salé avant son départ pour l'ISS (et ce n'est pas un hasard)

ESPACE -  De la fonte musculaire à l’exposition aux rayonnements en passant par l’impact psychologique du confinement, les voyages spatiaux mettent à rude épreuve la santé des heureux élus. Mais visiblement, avant l’ascension, pas question...

Thomas Pesquet a mangé salé avant son départ pour l'ISS (et ce n'est pas un hasard)

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Thomas Pesquet lors d'un conférence au CNES de Toulouse, le 3 octobre 2017

ESPACE -  De la fonte musculaire à l’exposition aux rayonnements en passant par l’impact psychologique du confinement, les voyages spatiaux mettent à rude épreuve la santé des heureux élus. Mais visiblement, avant l’ascension, pas question de se priver pour Thomas Pesquet. 

L’astronaute français de la mission SpaceX Crew-2, qui décolle ce vendredi 23 avril vers la Station spatiale internationale (ISS), a partagé sur Twitter une photo de son “dernier” repas sur Terre. Ce dernier contenait notamment un énorme plateau de fromages, du: poulet rôti et de la purée, ainsi que de la glace en dessert.  

Une belle sélection de fromages pour laquelle Thomas Pesquet a également remercié les équipes du centre spatial de Kennedy. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce bel assortiment particulièrement salé a tout pour ravir son médecin. 

Adrianos Golemis, médecin de vol de l’Agence spatiale européenne, est chargé de veiller durant la mission SpaceX Crew-2 sur la santé de Thomas Pesquet. Interrogé par l’AFP sur l’impact de l’apesanteur sur le corps humain. Il rappelle d’abord que la gravité est inscrite en quelque sorte dans le corps humain: “Nous nous sommes adaptés à la vie avec une gravité terrestre (1G). S’il n’y a plus ça, les veines de vos pieds vont continuer à envoyer du sang en direction de votre tête comme si vous étiez toujours avec 1G, donc vous avez un excès de sang dans la partie supérieure de votre corps.”

Résultat, ajoute Adrianos Golemis, il faut un petit temps d’adaptation: “Parfois vous pouvez voir que les astronautes ont un visage vraiment bouffi au début de la mission. Le système sanguin finit par s’adapter et le corps s’habitue à un volume de sang moindre. Donc avant qu’ils ne quittent l’ISS, nous demandons aux astronautes de boire beaucoup et de manger beaucoup de sel”. 

Ce n’est malheureusement pas le seul effet de l’absence de gravité, indique le médecin, puisque l’apesanteur impacte aussi le système immunitaire qui devient alors moins performant. “Les gens peuvent développer des infections qu’ils n’auraient jamais contracté en temps normal, simplement à cause des microbes dont notre corps est naturellement porteur”, détaille ADrianos Golemis. 

À voir également sur Le HuffPost: Que risque Thomas Pesquet s’il commet un crime dans l’espace ?