Thomas Pesquet n'avait pas vu le trou causé par un débris spatial en publiant cette vidéo

ESPACE - Ni l’Agence spatiale européenne (ESA), ni les médias spécialisés dans l’espace, ni même Thomas Pesquet ne l’avaient repéré.Vendredi 28 mai 2021, l’Agence spatiale canadienne a signalé un trou dans le bras mécanique de la Station spatiale...

Thomas Pesquet n'avait pas vu le trou causé par un débris spatial en publiant cette vidéo

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ESPACE - Ni l’Agence spatiale européenne (ESA), ni les médias spécialisés dans l’espace, ni même Thomas Pesquet ne l’avaient repéré.

Vendredi 28 mai 2021, l’Agence spatiale canadienne a signalé un trou dans le bras mécanique de la Station spatiale internationale, Canadarm2, correspondant à un impact avec un débris en orbite. L’Agence canadienne l’avait décelé 16 jours avant lors d’une inspection de routine. 

Entre temps, si personne ne s’est ému publiquement de cette anomalie, l’impact lui était bien visible sur Twitter, grâce à une vidéo publiée par l’astronaute français Thomas Pesquet, puis reprise par l’ESA et quelques sites d’information sur l’espace.

Alors que les autorités de l’ISS menaient des investigations en interne, le trou lui figurait sur le compte d’un des Français les plus suivis au monde. Espérons que personne ne voulait garder ça secret. 

Ni panne ni réels dégâts

L’impact n’a pas causé de panne ni de dégâts, hormis quelques éraflures sur le revêtement du bras robotique, mais ce genre d’incident inquiète les astronautes, car cela ne se passe pas toujours aussi bien. 

Environ 23.000 débris sont sous les radars des institutions spatiales, pour éviter qu’une collision grave ne se produise. Mais il existe une multitude d’objets beaucoup plus petits, indétectables et pourtant tout aussi dangereux, car en heurtant l’ISS à des endroits sensibles, ils pourraient mettre en danger les astronautes.

Conscient du problème que les débris pourraient représenter, l’ESA a déjà investi 86 millions d’euros dans un nettoyeur spatial en décembre 2020. L’engin doit faire sa 1ère en 2025, pour ramasser un morceau de la fusée Vega. 

À voir également sur Le HuffPost: Une pince géante pour nettoyer les déchets en orbite