Thomas Pesquet va partir dans l'ISS avec des blobs

ESPACE - Un blob, curieux organisme ni animal, ni plante, ni champignon, sera mis en culture à bord de la Station spatiale internationale, sous l’œil de l’astronaute Thomas Pesquet, a annoncé ce vendredi 19 mars le Cnes qui appelle les établissements...

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Thomas Pesquet partira dans l'ISS accompagné de deux blobs (photo d'illustration montrant un blob, en octobre 2019)

ESPACE - Un blob, curieux organisme ni animal, ni plante, ni champignon, sera mis en culture à bord de la Station spatiale internationale, sous l’œil de l’astronaute Thomas Pesquet, a annoncé ce vendredi 19 mars le Cnes qui appelle les établissements scolaires à s’associer à l’expérience sur Terre.

Composé d’une unique cellule, le “physarum polycephalum”, communément appelé blob, est une espèce vivante à part: sans bouche ni cerveau, il mange, se déplace, et possède d’étonnantes capacités d’apprentissage.

Plusieurs spécimens seront accueillis à bord de la Station spatiale (ISS), où ils feront l’objet d’expériences scientifiques. Le but est de voir “si le blob se comporte différemment dans l’espace”, et d’étudier “les effets de la micropesanteur et des rayonnements sur son évolution”, détaille le CNES, l’agence spatiale française, dans un communiqué.

Dans le cadre de sa mission “Alpha”, l’astronaute français Thomas Pesquet, qui doit s’envoler pour l’ISS le 22 avril, “sera chargé de le ‘réveiller’ et de photographier son évolution selon deux protocoles”: l’un testera l’attitude de deux blobs dans un environnement sans nourriture, l’autre fournira à deux autres blobs plusieurs sources de nourriture.

Le Cnes et le CNRS invitent 2000 écoles, collèges et lycées à s’associer à cette “expérience éducative” et à “comparer leurs résultats en classe à ceux obtenus” en orbite. Dans les classes comme dans la Station, les blobs seront livrés à l’état de “sclérote”, c’est-à-dire déshydratés, avant d’être réhydratés pour mener les expériences.

Le blob est l’objet de recherche laboratoire d’études d’Audrey Dussutour, directrice de recherche CNRS au Centre de recherches sur la cognition animale à Toulouse.

À voir également Le HuffPost: Thomas Pesquet explique en quoi consiste son rôle de commandant de l’ISS