Timothée Joly toujours dans le futur avec le clip de “Glaçon”
Trop souvent réduit à sa condition de featuring de luxe – rôle qu’il a adopté avec brio aux côtés de Lala &ce, The Pirouettes ou plus récemment le ressortissant du 667, Zuukou Mayzie –, Timothée Joly s’apprête à prendre définitivement son envol...
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Trop souvent réduit à sa condition de featuring de luxe – rôle qu’il a adopté avec brio aux côtés de Lala &ce, The Pirouettes ou plus récemment le ressortissant du 667, Zuukou Mayzie –, Timothée Joly s’apprête à prendre définitivement son envol en solo avec Plastique (Europe), son nouvel ep – dont la pochette est signée par la photographe et réalisatrice Charlotte Abramow (Angèle, Claire Laffut) – à paraître le 23 avril prochain. Toujours partagé entre l’appel de la pop et l’expérimentation formelle depuis ses débuts sur une poignée de singles, eps et maxis hyper cryptiques, Timothée a désormais raffiné sa formule, tirant le meilleur de ces deux parties.
Si Un cœur, 1er single de cet ep à venir, s’imposait déjà comme un manifeste de l’exigence sonore de son auteur, Glaçon enfonce le clou. Accompagné d’un clip dépouillé, réalisé par le photographe Lee Wei Swee (Lous and the Yakuza, Regina Demina), Glaçon entérine l’amour de Timothée Joly pour les collages sonores qui invitent aussi bien la chanson française, les inflexions chantées-rappées de Zuukou Mayzie, l’hyperpop mâtinée d’EDM du label PC Music. Un numéro de funambule sidérant ici synthétisé dans un morceau au format pop : 3 minutes pour envisager un des futurs potentiels de la musique francophone.
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Le futur c’est maintenant
Comme une coïncidence qui viendrait valider les appétences de Timothée Joly pour les sons du futur, ce dernier s’est fendu récemment d’une flamboyante session live d’Un cœur dans la fameuse chambre anéchoïque de l’Ircam, institut qui a toujours poussé pour la recherche sonore et musicale. Une manière de boucler la boucle et de revenir aux origines de ses expérimentations musicales.