Toomaj Salehi, rappeur protestataire iranien, est sorti de prison 

“Si tu mets tes mains sur tes yeux / Tu as du sang sur les mains.” Ces paroles sont celles de Toomaj Salehi, rappeur iranien dont l’engagement politique contre le régime iranien teinte chacun des morceaux. Emprisonné pendant treize mois suite...

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“Si tu mets tes mains sur tes yeux / Tu as du sang sur les mains.” Ces paroles sont celles de Toomaj Salehi, rappeur iranien dont l’engagement politique contre le régime iranien teinte chacun des morceaux. Emprisonné pendant treize mois suite à son soutien au mouvement de contestation impulsé après le décès de Mahsa Amini, morte à l’hôpital trois jours après son arrestation par la police des moeurs, il a été libéré sous caution samedi 18 novembre, par une décision de la Cour suprême. 

C’est bouquet à la main et épaules droites qu’il est sorti de détention, non sans évoquer le sort des autres opposant·es restés derrière les barreaux. “Je pensais que la situation la plus triste pour une personne était d’être seule sous la torture, maintenant je comprends qu’être seule à être libéré tandis que les autres sont toujours en prison, est encore plus amère”, s’est-il confié au lendemain de sa libération, comme le relaie “Lettres de Téhéran”, un ancien blog de Libé sur l’Iran.

“Inimitié envers Dieu”

Toomaj Salehi était accusé de “propagande contre le système”, d’avoir “troublé la sécurité” du pays, “coopéré avec les États hostiles à la République islamique” et “incité à la violence”. Chefs d’accusation rassemblés derrière les termes nébuleux “corruption sur terre” et “inimitié envers Dieu”, qui lui avaient valu d’être condamné à six ans et trois mois de prison.

S’il a finalement été libéré, la répression envers les artistes qui osent s’opposer au régime se poursuit. Comme le rapporte Libération, d’autres rappeurs iraniens sont toujours en prison, comme Omid Majidi ou Saman Yasin, qui a révélé les actes de torture dont il a été victime. Le chanteur Mehdi Yarrahi a quant à lui été libéré sous caution le 23 octobre, après un mois et demi de détention.