“Top Chef 2021”: Baptiste Trudel réagit à son élimination

TÉLÉVISION - Il avait pris un petit abonnement pour les dernières chances. Après avoir intégré les cuisines de “Top Chef 2021” dans la brigade violette de Paul Pairet, Baptiste Trudel a rendu ses manchettes lors de l’épisode 10 du mercredi...

“Top Chef 2021”: Baptiste Trudel réagit à son élimination

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Baptiste Trudel, le candidat éliminé de la compétition de “Top Chef” réagit

TÉLÉVISION - Il avait pris un petit abonnement pour les dernières chances. Après avoir intégré les cuisines de “Top Chef 2021” dans la brigade violette de Paul Pairet, Baptiste Trudel a rendu ses manchettes lors de l’épisode 10 du mercredi 14 avril sur M6

Avec son piment à l’oreille, Baptiste s’est imposé comme un cuisinier de talent et un redoutable adversaire. Pourtant, rien ne le prédestinait à se diriger vers l’univers culinaire, lui qui étudiait le dessin industriel. “Je n’avais aucune passion pour la cuisine, j’en avais même rien à foutre jusqu’à mes 20 ans. J’avais pris le chemin de travailler dans un bureau, mais ça ne m’a pas plu”, révèle-t-il au HuffPost.

C’est lors d’un séjour à Londres pour apprendre l’anglais, et sa rencontre avec le chef trois étoiles Pierre Koffmann, que le Normand y a pris goût. “Je pensais que j’allais être serveur, vu que la cuisine ne m’intéressait pas. Sauf que mon anglais était tellement pourri que j’ai dû faire la plonge”, se souvient-il avec amusement. Le célèbre chef français, qui a notamment formé Gordon Ramsay, le prend alors sous son aile et lui transmet toute sa passion.

Après cette expérience outre-Manche, Baptiste va rencontrer une autre référence de la gastronomie française qui va lui changer la vie: Guy Martin. Il intègre rapidement sa brigade du Grand Véfour (restaurant 2 étoiles) comme chef de partie, puis sous-chef. Véritable bras droit, Baptiste accompagne le chef dans ses voyages: Polynésie française, Japon, Russie. “J’ai eu la chance d’être le mec qui accompagnait le chef partout où il allait ou qui partait tout seul à sa place s’il ne pouvait pas s’y rendre”, explique-t-il.

D’autres expériences en France et à l’étranger lui permettent d’enrichir son expérience. Aujourd’hui, le chef de 33 ans est à la tête de Mordu, un restaurant en plein cœur du marché Saint-Germain. “Ça fait maintenant 14 ans que je fais de la cuisine et je ne me vois pas faire autre chose”, explique-t-il

Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost avec la tchatche et la bonne humeur qui le caractérisent:

Quelles ont été vos motivations pour vous lancer dans “Top Chef”?

En fait, j’étais avec un pote qui avait reçu un texto de M6 pour passer le casting. Je n’en avais pas eu et j’ai dit à mon ami que s’il le faisait, je le ferais aussi. Il n’a pas été pris, alors que moi oui. Voilà comment je me suis retrouvé dans “Top Chef”.

Appréhendiez-vous les caméras? 

Je suis un mec stressé. Pour l’épreuve de qualification, je crois que je n’ai jamais été autant stressé de ma vie. J’avais peur de ne pas terminer mon assiette et j’avais l’impression de jouer ma vie. Je me suis dit que pour les caméras, on verrait comment ça allait se passer. Elles sont bien présentes sur le plateau, mais on les oublie, car on n’a pas le temps de se dire qu’on passe à la télévision. Le but du jeu c’est de faire une assiette et c’est déjà compliqué. On arrive à les zapper, mais pas facilement par contre (rires). 

Qu’est-ce que ça vous fait de passer à la télévision?

Je trouve ça cool. Je reçois plein de messages de vieilles connaissances du collège. Mes parents sont super fiers de moi. Pour l’anecdote, je me déplace dans Paris à vélo et on m’arrête souvent au feu rouge en me disant “eh, mais tu es dans ‘Top Chef’”. Je rigole bien, je kiffe.

“Pour moi, je ne suis pas allé assez loin dans le concours”

Pensiez-vous arriver jusque-là?

Pour moi, je ne suis pas allé assez loin dans le concours. À partir du moment où je me suis lancé dans la compétition, je n’avais qu’une seule chose en tête: gagner. Je voulais aller en finale. Après je ne dis pas que je méritais ou que j’aurais dû être finaliste, mais c’est sûr que je voulais aller jusqu’au bout.

Vous êtes l’un des candidats qui a le plus fait de dernières chances. Aviez-vous pris un abonnement pour cette épreuve? 

Je ne l’avais pas commandé (rien). Avec un peu de recul, et en regardant l’émission, je me rends compte que je suis meilleur tout seul plutôt qu’en équipe. Ça ne m’étonne pas vraiment. Quand on est deux à vouloir faire une assiette et que chacun campe sur ses idées, on finit par faire une demi-assiette. Franchement, je kiffais la dernière chance. C’est stressant, mais c’est aussi très excitant. La quatrième et dernière que j’ai faite, j’étais franchement à l’aise et content de moi. Quand j’ai vu la dégustation, je me suis dit que j’avais merdé et qu’en fait, j’étais un peu trop à l’aise.

Justement, qu’est-ce qui vous a manqué? 

Il ne m’a pas manqué grand-chose, mais je crois que j’ai mis trop de sel. Après, les deux autres candidats étaient costauds. Si j’avais bien équilibré mon assiette, je pense que j’aurais réussi à me qualifier pour la semaine suivante. Ça m’était déjà arrivé sur l’épreuve de Mauro Colagreco, où j’aurais également pu gagner si j’en avais mis moins dans mon sashimi de légumes. Je fais attention au sel maintenant (rires).

À plusieurs reprises vous avez décrit votre style de cuisine comme “Sexy Funky Tasty”. Pour ces termes? 

Je trouve que c’est une manière rigolote et originale de la décrire. Je n’aime pas tomber dans les trucs clichés de ceux qui disent que leur cuisine est typique de leurs souvenirs d’enfance par exemple. Personnellement, ça m’ennuie. Donc j’aime bien “Sexy Funky Tasty”.

“Je fais attention au sel maintenant”

Comment se sont passées vos dix semaines de compétition avec le chef Paul Pairet?

Très bien. Je trouve qu’on n’a malheureusement pas passé assez de temps ensemble. J’aurais bien aimé aller boire des coups avec lui et partager un peu plus de choses. Mais bon ce n’est pas grave. C’est lui que je voulais et c’est lui que j’ai eu, donc mission accomplie. 

Et avec le reste de ta brigade ?

On a passé de très bons moments ensemble avec Pierre, Pauline et Sarah. Je les aime tous les trois. On avait des styles de cuisine différents, mais qui se complétaient, donc c’était cool.  

Votre complicité avec Pauline a d’ailleurs donné naissance à des rumeurs. Certains téléspectateurs vous soupçonnant d’être en couple. Comment les avez-vous reçues?

Moi ça m’a fait rire. Ça a un peu saoulé ma copine par contre, surtout quand ses amis venaient lui en causer. À la longue, c’était lourd. Mais là c’est passé et depuis, on en a bien rigolé. 

Ne pensez-vous pas que la rumeur a été accentuée avec votre portrait dans lequel vous disiez être célibataire?

Alors c’est là où c’est un peu con (rires). Quand on a fait les castings début juin, j’avais dit que j’étais célibataire. Et j’ai rencontré ma copine quelques jours après. C’est un truc qu’ils ont gardé. En soi, ça ne m’a pas gêné, car ça a fait un petit buzz. 

Que retenez-vous de votre participation? 

Je trouve que j’ai fait des trucs assez cool à chaque épreuve, avec une vraie cuisine d’instinct vu qu’en général, tous les plats que j’ai réalisés étaient des one shots. Après, je retiens aussi la belle bande de camarades qu’on a formée pendant toutes ces semaines. On a beaucoup fait les cons et c’était trop cool (rires).

“On voudrait ouvrir un concept à la Disneyland”

Vous avez une anecdote de tournage à nous partager?

Je me souviens d’un délire qu’on a eu sur l’épreuve des champignons dans les bois. On s’était fait une bataille de marrons avec tous les chefs. Le chef Philippe Etchebest avait mis une passoire sur sa tête comme si c’était un casque. Il se prenait des marrons dans la tête, c’était marrant. On aurait cru qu’on était tous des gamins et surtout Michel Sarran qui est un grand gamin (rires). Franchement ils sont tous trop drôles et on avait bien rigolé ce jour-là.

Quels sont vos projets maintenant?

Pour l’instant, ce que je veux, c’est remplir mon restaurant, Mordu, dans le 6e arrondissement de Paris. Avec mon associé, on a ouvert un concept de street-food qui s’appelle Flat Bread. J’invite d’ailleurs tous les lecteurs de cette entrevue à nous suivre sur Instagram. On y propose des pains pita maison façon pizza, avec des garnitures plutôt sympas.

Pour ce qui est du futur proche, on va voir ce qu’on peut développer. On voudrait ouvrir un concept à la Disneyland. Je ne sais pas si vous vous souvenez du restaurant Planet Hollywood avec les décors de cinéma? J’aimerais ouvrir un établissement de ce style, mais en version étoilée, avec un décor spécial. Quelque chose d’unique, dans un lieu unique, avec beaucoup de visuels. Une expérience gastronomique dépoussiérée où on viserait les étoiles. Dès qu’on aura l’occasion de l’ouvrir, on le fera. D’ici deux ans ça pourrait être bien, mais on ne s’est pas fixé de date, car c’est un projet qui coûtera cher.

Les étoiles du Guide Michelin vous font rêver?

Je voudrais bien en décrocher oui. Après, je ne me lève pas le matin en me disant que c’est une nécessité. Mais c’est vrai qu’avoir la reconnaissance du guide, ce serait cool. 

Un petit pronostic pour la finale?

Je dirais Matthias et Arnaud, parce qu’ils m’ont sorti ces bâtards (rires). Plus sérieusement, ce sont des amis et ils sont très costauds. Je pense que ce sont les plus dangereux.

À voir également sur Le HuffPost: La lettre de Matthias Marc à Philippe Etchebest 8 ans avant “Top Chef”