“Top Chef 2021”: Mathieu Vande Velde réagit à son élimination

TÉLÉVISION - Il était le seul Belge de la compétition. Après avoir intégré les cuisines de “Top Chef 2021” dans la brigade bleue de Philippe Etchebest, Mathieu Vande Velde a quitté le concours lors de l’épisode 3 du mercredi 24 février sur...

“Top Chef 2021”: Mathieu Vande Velde réagit à son élimination

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Mathieu Vande Velde, le candidat éliminé de la compétition de “Top Chef” réagit

TÉLÉVISION - Il était le seul Belge de la compétition. Après avoir intégré les cuisines de “Top Chef 2021” dans la brigade bleue de Philippe Etchebest, Mathieu Vande Velde a quitté le concours lors de l’épisode 3 du mercredi 24 février sur M6.

À tout juste 22 ans, Mathieu Vande Velde a fait ses classes dans des restaurants étoilés. Avant de devenir sous-chef du restaurant La Paix à Bruxelles, il a travaillé pendant 2 ans dans un autre établissement de la capitale belge, Comme Chez Soi. L’un des benjamins du concours s’est fait remarquer avec une technique culinaire développée avec son actuel chef, David Martin.

“L’idée est d’essayer d’utiliser le plus de sels naturels possible pour éviter les sels industriels utilisés en cuisine”, explique-t-il au HuffPost. Une démarche qui a rapidement séduit les jurés de “Top Chef”, et qu’il compte développer. “Je suis sur différents projets où justement, on essaye d’exploiter cette thématique pour donner différentes recettes aux gens sans ajouter de sel ou de sucre”, poursuit-il.

Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost:

Quelles ont été vos motivations pour participer à “Top Chef”?

J’avais démissionné de mon poste au restaurant La Paix à Bruxelles, pour venir en France chez le chef 3 étoiles Arnaud Donckele. Avec la Covid, l’offre est tombée à l’eau et je me suis retrouvé sans travail. La production m’a contacté par mail et j’ai décidé de me lancer dans “Top Chef”. Il faut savoir que la production téléphone à des chefs étoilés belges et leur demande qui serait intéressé dans leur brigade. Je pense que plusieurs d’entre eux avaient cité mon nom, car j’avais déjà reçu des mails les autres années. Cette année, j’avais envie d’y participer. Au début, c’était pour “rigoler”et au fur et à mesure que je passais les phases de casting, j’ai pris le concours au sérieux.

Chaque année, des candidats belges intègrent les cuisines du concours. Pour cette 12e saison, vous étiez le seul. Avez-vous contacté ces anciens participants pour leur demander des conseils?

Je connais très bien Mallory (“Top Chef 2020”), Jean-Philippe Watteyne (“Top Chef 2013”) ou encore Julien Lapraille (“Top Chef 2014”). Top Chef est une petite famille. Il faut savoir qu’il y a une clause de confidentialité quand on passe les castings. À partir du moment où j’ai eu cette clause, je ne me voyais pas contacter les anciens candidats pour leur en parler. Donc j’ai vraiment vécu mon expérience par moi-même. Par contre, dès que je suis sorti et que la médiatisation a commencé, on a échangé sur mon aventure.

Que vous a apporté “Top Chef”?

Humainement parlant, ça a été hyper enrichissant. J’attendais énormément la première épreuve pour comparer mon univers culinaire avec d’autres chefs, et avoir le retour de chefs étoilés. Ça m’a appris à avoir un avis sur qui je suis. Aujourd’hui, je suis sous-chef dans un restaurant, et la cuisine que viennent manger les clients est celle de mon chef, pas la mienne. J’avais donc besoin d’avoir cette mise en avant et cette “mise en danger”. Je voulais que les gens me critiquent moi. Quand je vois les retours que ce soit ceux des coachs lors de la compétition ou aujourd’hui ceux du public, ça me donne un peu plus d’assurance.

“C’est un moment qui restera gravé à tout jamais dans ma mémoire”

Vous avez démarré le concours sur les chapeaux de roue avec 4 verts obtenus pour votre premier plat. Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là? 

C’est l’un de mes très bons souvenirs de la compétition. Ça ne s’est pas vu à la diffusion, mais je voyais tous les autres candidats avoir leurs feux avant moi. Adrien Zedda par exemple, qui est chef dans le meilleur restaurant végétarien du monde, et qui a eu 3 rouges et 1 orange. Je me suis demandé ce que j’allais recevoir, moi qui n’ai que 22 ans et qui suis sous-chef. Quand j’ai reçu les 4 verts, j’ai eu l’impression que 2 bras supplémentaires m’avaient poussé, et j’ai enchaîné les préparations culinaires de manière à pouvoir les satisfaire. C’est un moment qui restera gravé à tout jamais dans ma mémoire.

On voit que cette année, vous étiez tous très proches. Avez-vous une anecdote de tournage à partager?

On était au courant que c’était l’anniversaire de Mohamed et qu’il allait peut-être partir en dernière chance. Alors on a demandé à la production d’aller nous chercher un petit gâteau. Ça a été une parenthèse dans la compétition. On était tous super contents de lui chanter “Joyeux Anniversaire” avec cette tarte au citron meringuée qui ne ressemblait pas à grand-chose, et la production a fait venir sa cheffe Hélène Darroze. Ça montre qu’avant d’être un concours et une émission télévisée, “Top Chef” est une aventure humaine où on prend quand même le temps d’avoir des petites attentions les uns envers les autres.

Vous étiez tous confinés dans le même hôtel. Comment se sont passées ces semaines de cohabitation?

Je pense que c’est une situation qu’aucun autre candidat n’a vécue dans les saisons précédentes. En trois semaines de cohabitation, on a créé des liens très forts, vu qu’on était ensemble 24h/24. Pour quelqu’un de 22 ans comme moi, c’est hyper enrichissant de rencontrer des parcours de vie différents. Je pense à Arnaud qui a 33 ans ou encore Matthias qui a 28 ans est déjà chef de son restaurant. Ça m’a permis de me comparer à eux et de me projeter. Aujourd’hui, on est tous en contact dans un groupe WhatsApp, à s’envoyer des messages tous les jours. Même avec Arnaud, contre qui j’ai fait cette dernière chance (rires).

Justement, revenons sur votre dernière chance face à Arnaud. Qu’est qui vous a manqué? 

Même si je participe à la compétition, je ne peux pas court-circuiter le cycle de la vie. Arnaud c’est quelqu’un qui a 11 ans de plus que moi. Il a toujours ce petit truc en plus, dû à l’expérience, à la maturité, etc. Je pense que j’ai donné le meilleur de moi-même et quand on donne tout, mais qu’on tombe face à quelqu’un de meilleur, il ne faut pas avoir de regrets. 

Vous quittez donc les cuisines du concours. Quels sont vos projets futurs?

Je tourne actuellement une émission qui s’appelle “À la sauce belge”, avec Sophie Pendeville, que je n’aurais jamais rencontrée si je n’avais pas participé. Le lancement de l’émission s’est fait juste après la diffusion de l’épisode en Belgique et ça a super bien marché. Ça me prend pas mal de temps. Après il y a des partenariats qui se mettent en place. Travailler avec des gens, faire de belles rencontres; c’est vraiment l’aventure humaine de “Top Chef” qui continue dans la vie réelle. 

Un petit pronostic pour la finale?

Je dirais Philippe Etchebest contre Paul Pairet. Il est temps de mettre les coachs aux fourneaux (rires). Tous les candidats sont mes potes, donc je pourrais dire une finale à 11, mais impossible de choisir.

À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi Hélène Darroze a du mal avec le terme de “brigade” dans “Top Chef”