“Top Chef 2021”: Matthias Marc réagit à son élimination

TÉLÉVISION - Tout le monde le voyait finaliste, malheureusement le sort en a décidé autrement. Après avoir intégré les cuisines de “Top Chef 2021” dans la brigade bleue, Matthias Marc a quitté le concours aux portes de la finale lors de l’épisode...

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Matthias Marc, le candidat éliminé de la compétition de “Top Chef” réagit

TÉLÉVISION - Tout le monde le voyait finaliste, malheureusement le sort en a décidé autrement. Après avoir intégré les cuisines de “Top Chef 2021” dans la brigade bleue, Matthias Marc a quitté le concours aux portes de la finale lors de l’épisode 17 du mercredi 2 juin sur M6 face à Mohamed Cheikh et Sarah Mainguy.

Dès le début, le protégé de Philippe Etchebest s’est montré comme un adversaire redoutable, enchaînant les nombreuses victoires en équipe ou en solo. Le Franc-comtois de 28 ans a tout de suite fait partie des favoris pour remporter cette 12ème édition de “Top Chef”. Celui qui, en 2013, avait envoyé une lettre de motivation à son futur mentor, termine à la troisième marche du podium au cours d’une demi-finale très serrée. Une belle place pour ce jeune chef qui a débuté en 2013 comme commis de cuisine à l’Hôtel de Paris à Monaco, avant de gravir les échelons et d’ouvrir son 1er restaurant parisien “Substance” en 2018, et depuis peu son second établissement “Liquide”.

Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost:

Pourquoi avoir voulu participer à “Top Chef”?

J’avais envie de me faire mal. Tout allait bien pour moi et je me suis dit que ça pouvait être l’occasion de me surpasser. Je trouvais que c’était un bon moyen de me faire kiffer, d’apprendre plein de choses et de faire des rencontres.

Pensiez-vous arriver jusqu’en demi-finale?

Franchement pas du tout. Je m’étais mis plusieurs paliers d’objectifs. Je m’étais dit que le 1er était de rentrer dans le concours, ensuite de faire partie des 10, puis des 6 et enfin des 4. À ce niveau-là, c’est déjà la gagne donc la demi-finale était inespérée. Je n’osais même pas y penser en fait. 

Au début de ce nouveau prime, vous expliquez que la 3ème place est “la place du con”. Êtes-vous déçu d’avoir cette place?

Oui je suis déçu parce que ça s’est joué à rien. Ce n’est pas une défaite écrasante car je termine ex aequo avec Sarah. C ‘est un peu frustrant mais après je ne peux en vouloir qu’à moi-même. Si je n’avais pas joué à ce jeu-là, je pense que ça aurait pu passer.

C’est-à-dire?

Je pense que je n’ai pas été là où je suis le plus fort. J’ai un peu trop joué la carte de la sécurité en me disant que je devais assurer. Je suis trop resté dans ma zone de confort. Sauf que ce n’est pas quand j’assure que je suis bon. C’est juste une mauvaise analyse et un mauvais choix tactique de ma part, je l’ai payé cash et ça me servira de leçon.

“Mettre Philippe Etchebest à genoux, c’était gênant”

Avez-vous des regrets?

Dans cette demi-finale, je n’aurais pas pu faire mieux sur l’épreuve de Sarah car j’ai cuisiné avec l’instinct. Sur l’épreuve de Mohamed, j’étais convaincu qu’avec les plats gastronomiques que j’avais réalisés dans des étoilés, j’allais être à l’aise et que ça passerait sauf que le résultat a été différent. Et ensuite sur mon épreuve, j’ai eu peur de faire un truc trop compliqué et de mettre les autres dans la panade, donc j’ai plus joué en mode copain qu’adversaire.

De toutes les épreuves que vous avez faites, laquelle vous a le plus marqué?

La guerre des restos car c’est une épreuve qu’on partage et on est forcément plus fort à plusieurs. Autant j’aimerais être champion du monde de football que je n’aimerais pas être champion du monde de taekwondo. Je trouve que les victoires et les défaites sont toujours moins savoureuses en solo. 

À la suite de cette victoire, vous avez ouvert votre restaurant éphémère Nomade avec Mohamed. Quel a été l’accueil réservé par les clients?

Franchement on s’est fait éclater. Pendant deux semaines, on a bossé comme des tarés. C’était la guerre atomique mais c’était bien parce qu’on a fait bosser des producteurs en leur passant de belles commandes. C’était vraiment cool.

Vous parliez de victoire individuelle, on se souvient de la vôtre avec “l’apologie de l’excès”. Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là?

C’était un grand moment de partager une épreuve avec le chef Pascal Barbot que j’adore. Mettre Philippe Etchebest à genoux, c’était gênant. Quand j’ai vu mon truc avec ma main dessinée un peu n’importe comment, je me suis dit qu’il y avait de l’idée mais qu’en termes de présentation c’était quand même un peu moyen. Et en fait ça a cartonné. Je suis en train de bosser dessus pour le mettre à ma carte.

“J’ai su qu’il fallait que je me bouge”

En parlant du chef Etchebest, comment se sont passées vos 17 semaines de concours à ses côtés?

C’était trop bien parce qu’on a vraiment créé une relation de confiance, on a pris de plus en plus de plaisir à bosser ensemble et c’était hyper agréable. Réussir à faire ça nous a permis de prendre du plaisir à travailler tous les deux. 

Quel est le meilleur conseil qu’il vous a donné?

De me sortir les doigts. Quand je me suis retrouvé tout seul avec lui, ça m’a fait comprendre qu’il fallait que je me lâche sinon j’allais dégager. À ce moment-là j’étais seul face à des équipes de 2 ou 3. J’ai su qu’il fallait que je me bouge, que je devais m’arracher parce que je ne pouvais pas trouver d’excuses ailleurs.. On peut dire que ça a été un petit déclic. J’avais moins de pression sur les épaules et plus d’équipe. J’ai toujours bossé dans des cuisines avec des mecs de son charisme. Ça me galvanise plus que ça me stresse et ça me convient. Je pense que j’ai plus besoin d’un mec qui me dit les choses et qui vient me cartonner plutôt qu’on me cire les pompes et qu’on ait peur de me dire les choses. 

Vous venez d’ouvrir votre second restaurant “Liquide” avec Jarvis Scott, un autre candidat de cette saison. Comment est née votre collaboration?

J’aime bien sa personnalité, c’est vraiment un chic type qui a du talent. Il n’avait pas de boulot en rentrant d’Espagne et je trouvais qu’il collait vachement bien au concept que je voulais lancer. Il m’a demandé si j’avais une place pour lui dans mon restaurant “Substance” et je lui ai dit que j’avais mieux que ça. Quand il a visité le nouvel établissement, ça a été un coup de foudre et on a décidé de s’engager. “Liquide” est une taverne moderne où on mange et boit bien. On veut que ça soit la fête, que les gens repartent sur les rotules et qu’ils ne se souviennent plus de leur soirée le lendemain. C’est un endroit de destruction massive, un lieu de partage et de plaisir.

Avez-vous d’autres projets?

Déjà tenir ces deux restaurants et le faire bien. Si j’y arrive, je serai content. Pour la suite, on verra.

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