Tour de France: perquisition à l'hôtel de l'équipe Bahrain à Pau
TOUR DE FRANCE - La scène est désormais habituelle dans le cyclisme, mais c’est la 1ère de cette édition. Une perquisition a été menée dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 juillet, à Pau dans l’hôtel de l’équipe Bahrain engagée dans le Tour...
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TOUR DE FRANCE - La scène est désormais habituelle dans le cyclisme, mais c’est la 1ère de cette édition. Une perquisition a été menée dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 juillet, à Pau dans l’hôtel de l’équipe Bahrain engagée dans le Tour de France.
L’opération a été menée par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), selon le parquet de Marseille, confirmant une information du site cyclingnews.
Une enquête préliminaire a été ouverte le 3 juillet “des chefs d’acquisition, transport, détention, importation d’une substance ou méthode interdite aux fins d’usage par un sportif sans justification médicale”, a-t-il indiqué. “L’enquête préliminaire se poursuit afin de déterminer la réalité ou non des infractions ayant justifié son ouverture”.
Bahrain a confirmé les faits dans un communiqué, tout en ajoutant ne pas être informée des motifs de la perquisition. “L’enquête a entraîné des fouilles des chambres des coureurs” et des documents ont été fournis par l’encadrement, a-t-elle précisé. Les sept coureurs de l’équipe encore en course ont tous pris le départ de la 18e étape, la dernière de montagne, de Pau à Luz-Ardiden.
Leader du classement par équipes
Bahrain, irrésistible depuis le mois de mai, occupe la 1ère place du classement par équipes du Tour de France. Elle a remporté deux victoires d’étape sur la Grande Boucle, grâce au Slovène Matej Mohoric (7e étape au Creusot) et au Belge Dylan Teuns (8e étape au Grand-Bornand).
Leur équipier Sonny Colbrelli, champion d’Italie au profil de sprinteur, s’est, lui, illustré lors de la 9e étape en haute montagne à Tignes, en prenant la troisième place devant bon nombre de grimpeurs. Bahrain avait déjà brillé les semaines précédentes avec la 2e place sur le Giro (Tour d’Italie) de l’Italien Damiano Caruso et les deux victoires surprises en montagne de l’Ukrainien Mark Padun à la fin du Dauphiné.
C’est l’une des neuf équipes participant au Tour qui ne font pas partie du Mouvement pour un cyclisme crédible, lancé en 2007 sur la base du volontariat. Le MPCC, en pointe sur l’antidopage, demande à ses adhérents de respecter des règles plus strictes que celles en vigueur.
Parmi les neuf non-membres figurent plusieurs des formations les plus performantes du peloton, entre autres UAE, dont le leader slovène Tadej Pogacar porte le maillot jaune, Ineos, Jumbo et Deceuninck ainsi que BikeExchange, Astana, Movistar et Trek. “Nous sommes attachés au plus haut niveau du professionnalisme et à l’adhérence à toutes les exigences règlementaires et nous coopérerons toujours de façon professionnelle”, a insisté l’équipe Bahrain. “Le processus a pesé sur la récupération et la préparation du repas et (...), le bien-être de notre équipe est une priorité clé”.
La domination de Pogacar remise en question
L’ombre du dopage a été évoquée cette année à la suite de la domination écrasante de Pogacar, qui a distancé tous ses adversaires au classement général et semble déjà promis à une victoire à Paris dimanche, sauf chute grave. “Quand quelqu’un ne croit pas en moi, j’essaie toujours de prouver qu’il a tort”, avait expliqué lundi le vainqueur sortant.
Roger Legeay, président du MPCC, a de son côté regretté que la suspicion demeure dans l’image générale du cyclisme, en dépit de l’arsenal de l’antidopage. “Les contrôles négatifs ne suffisent pas pour chasser la suspicion”, a-t-il déclaré jeudi à l’AFP. “Ce n’est pas une critique de l’ITA (agence chargée des contrôles) ou de l’AMA (agence mondiale antidopage), qui font ce qu’ils peuvent. Personne ne s’y trompe: la suspicion est permanente dès qu’il y a performance”.
Pour lui, la solution passe par l’implication des responsables d’équipes afin de pouvoir conclure à l’absence de dopage organisé au niveau d’une formation. “Le MPCC est d’abord une association de managers d’équipes”, a-t-il rappelé.
Bahrain, une équipe créée en 2017 et qualifiée dès sa 1ère année en WorldTour (1ère division), a pour responsable le Slovène Milan Erzen. Son nom a été cité à l’occasion de l’affaire de dopage sanguin Aderlass pour laquelle deux de ses compatriotes relevant de l’équipe, un directeur sportif (Borut Bozic) et un coureur (Kristijan Koren), ont été suspendus par l’Union cycliste internationale (UCI).
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