"TPMP": pupille de la nation comme Élisabeth Borne, cet étudiant lui tient tête sur le RSA

TPMP - Élisabeth Borne était invitée sur le plateau de “Touche pas à mon poste” sur C8 ce vendredi 21 mai.Invitée à s’exprimer sur son passé par Cyril Hanouna, la ministre du Travail a révélé être pupille de la Nation après avoir perdu son...

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TPMP - Élisabeth Borne était invitée sur le plateau de “Touche pas à mon poste” sur C8 ce vendredi 21 mai.

Invitée à s’exprimer sur son passé par Cyril Hanouna, la ministre du Travail a révélé être pupille de la Nation après avoir perdu son père quand elle avait 11 ans. En France, le titre de pupille de la Nation est attribuée par l’État aux enfants mineurs dont un des parents a été blessé ou tué lors d’une guerre, d’un attentat terroriste ou en rendant certains services publics.

“Ça n’a pas été toujours simple. Moi j’ai perdu mon père quand j’étais très jeune, donc on s’est retrouvé avec ma mère, qui avait deux filles et qui n’avait pas vraiment de revenus, donc moi j’étais pupille de la Nation, j’ai pu faire mes études avec une bourse”, révèle Élisabeth Borne.

“Je voulais avoir mon autonomie financière, donc je me suis accrochée, j’ai pu rentrer dans une école d’ingénieurs où j’étais rémunérée par l’État et ça, ça a été un vraiment soulagement”, dit-elle encore.

En plateau face à la ministre, plusieurs étudiants étaient présents pour témoigner de leurs difficultés à trouver du travail, renforcées avec le contexte actuel et la pandémie de Covid-19.

Ange-William, qui annonce notamment avoir envoyé 800 CV pour une seule réponse, évoque son parcours de vie, qui comporte des similarités avec celui de la ministre.

“On a peu près la même histoire, (...) j’ai perdu mes deux parents, le dernier en 2018 qui était mon père. Il a fallu que je me redynamise pour ne pas sombrer dans la dépression et du coup continuer mes études”, révèle le jeune homme.

“On veut faire mieux”

Plus tard dans l’émission, il a pris position sur la question des aides financières accordées aux jeunes face à la crise actuelle.

Fin avril, le gouvernement a lancé un nouveau service pour les moins de 30 ans sur la plateforme 1jeune1solution.gouv.fr. Un simulateur d’aides y a été lancé afin de leur permettre de prendre connaissance des aides dont ils peuvent bénéficier. 

“Le fait de mettre ça en place, c’est pas dire au jeune ‘ne faites rien’, c’est de les encourager en même temps que ça”, demande Ange-William à la ministre “Mais quand on voit les politiques qui refusent la mise en place du RSA (pour les jeunes de moins de 25 ans, NDLR), on se pose des questions”.

Début mai, l’Assemblée nationale avait rejeté l’idée d’un “RSA jeunes” défendue par la gauche pour répondre aux conséquences de la crise sanitaire et économique du Covid sur la jeunesse, la majorité et la droite soutenant des dispositifs “sur mesure”, jugés plus efficaces.

Une proposition de loi ouvrant le revenu de solidarité active à partir de 18 ans, au lieu de 25, du député LFI François Ruffin, soutenue par les socialistes, les communistes et le petit groupe Libertés et territoires, avait été retoquée en séance plénière après l’avoir déjà été en commission des Affaires sociales.

“Je veux insister sur le fait qu’on veut faire mieux”, s’est défendue Élisabeth Borne sur le plateau de “TPMP”. “On veut effectivement aider les jeunes qui ne s’en sortent pas financièrement, avec une aide financière, une allocation qui leur donne de la visibilité, et en même temps leur donner un soutien, un accompagnement, les aider à bâtir un projet professionnel et on voit que ce n’est pas forcément évident”.

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