“Track X”, nouveau single envoûtant de Black Country, New Road

Guitare obsédante et synthés voluptueux se mêlent à un ensemble de violons et de saxophones, tandis qu’au milieu coule une voix caverneuse auréolée par des chœurs harmonieux. Track X, le troisième single de Black Country, New Road envoûte autant...

“Track X”, nouveau single envoûtant de Black Country, New Road

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Guitare obsédante et synthés voluptueux se mêlent à un ensemble de violons et de saxophones, tandis qu’au milieu coule une voix caverneuse auréolée par des chœurs harmonieux. Track X, le troisième single de Black Country, New Road envoûte autant que Sunglasses, leur premier morceau paru en 2019, et conserve toute l’énergie du titre bien aiguisé Science Fair, qui a vu le jour l’an dernier. "C’est une vieille histoire, mais qui mérite d’être racontée" confie Isaac Wood, le chanteur dans un communiqué, après avoir rappelé que le morceau, resté dans les placards depuis trois ans, a ressurgi au moment d’enregistrer For the First Time, premier opus très attendu qui sortira en février.

La fugacité du temps 

Track X voyage avec un clip, réalisé par Bart Price, qui consigne des moments de vie quotidienne. Des enfants, un supermarché, une route qui défile dans la nuit, des pigeons nourris aux céréales par des ados, une main dans le vent à travers la fenêtre de la voiture. Autant de zooms sur des instants que de cartes postales du passé, le vidéaste raconte sous la vidéo qu'il voulait rendre la "fugacité" du temps : "Le clip musical de Track X parle de la nostalgie d'être enfant et des moments heureux en famille, des moments stupides avec les amis comme donner des Cheetos à manger à une horde géante d'oiseaux dans un parking de Walmart, et des vidéos de chats sur Tumblr et YouTube. (..) Le sentiment que ce dont nous nous souvenons n'est peut-être pas tout à fait réel, comme les images d'archives idéalisées. Je voulais combiner toutes ces émotions et ces pensées et réaliser une vidéo américaine façon années 2000"

>> A lire aussi :  “Black Country, New Road”, dernier symptôme de l’hystérie collective anglaise

Quatre chansons dans le vent

En quatre chansons - si l’on compte l’inédit Athens, France paru sur la compil du label Speedy Wunderground - parsemées sur deux années, ces loupiots d’outre-Manche ont étalé un mélange hybride, entre rock prog et sonorités jazz, remanié sur les cendres du post-punk. Pari largement réussi pour le groupe qui se forge une réputation sur la scène du Windmill, véritable ruche du rock à Londres, où il côtoie notamment Fat White Family, Squid et black midi.

Si tout va bien, Black Country, New Road sera de passage en France pour quatre dates à l’automne 2021. Pour patienter autrement qu’en se repassant leurs quatre singles en boucle, les gars retransmettront en livestream leur concert du 6 mars au Queen Elizabeth Hall à Londres.

Quant à leur passage dans l’émission Echoes with Jehnny Beth, il est toujours disponible sur le site d’Arte.

>> A lire aussi : “Cooler Returns” : quand Kiwi Jr. revitalise la noisy pop