[Trailer] “Priscilla” de Sofia Coppola : sous l’emprise du King
Dans Priscilla, Sofia Coppola met de côté la traditionnelle mythologie qui entoure Elvis Presley et préfère regarder le “King” moins en tant que star incontournable du rock, mais plutôt comme une figure patriarcale et toxique. Dans ces nouvelles...
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Dans Priscilla, Sofia Coppola met de côté la traditionnelle mythologie qui entoure Elvis Presley et préfère regarder le “King” moins en tant que star incontournable du rock, mais plutôt comme une figure patriarcale et toxique. Dans ces nouvelles images, la jeune Priscilla interprétée par Cailee Spaeny (Coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra 2023) est sous l’emprise du chanteur (Jacob Elordi) qui tente de contrôler jusqu’à son image.
Adapté des mémoires de Priscilla Presley, le film suit ainsi la vie de la jeune femme, de sa rencontre avec Elvis à 14 ans (lui en avait 24), à son déménagement dans son domaine de Graceland, jusqu’à leur séparation en 1972.
Acuité politique
Dans son compte rendu de la dernière Mostra de Venise, notre critique Bruno Deruisseau soulignait l’acuité politique du film de Coppola : “Là où Priscilla est précieux, surtout dans cette Mostra controversée suite à la sélection de Besson, Polanski et Allen, c’est parce qu’il pointe avec précision et sans ostentation l’impunité dont jouit l’artiste, la façon dont il se permet de détruire la personne qu’il dit le plus aimer. En cela, il achève un projet exactement inverse à celui du film de Baz Luhrmann, qui pose Elvis en victime et se met en service de l’édification de sa légende. Sofia Coppola égratigne le mythe, relie l’homme à son œuvre, décrit un procédé d’emprise et délivre un portrait de femme tragique et vibrant.”
Priscilla sortira en salle le 4 janvier 2024