[Trésor caché] “Twice” de The Tyde, une carte postale californienne parfaite pour l’été

The Tyde, c’est le groupe de Darren Rademaker, d’abord croisé avec son frère Brent à la fin des années 1990 dans Beachwood Sparks, formation country-folk dont le fait de gloire est sa relecture éblouissante du classique By Your Side de Sade....

[Trésor caché] “Twice” de The Tyde, une carte postale californienne parfaite pour l’été

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The Tyde, c’est le groupe de Darren Rademaker, d’abord croisé avec son frère Brent à la fin des années 1990 dans Beachwood Sparks, formation country-folk dont le fait de gloire est sa relecture éblouissante du classique By Your Side de Sade. Originaire de Floride, Darren Rademaker a trois passions dans la vie : la Californie, le surf et Felt. Lawrence est son dieu vivant, que l’Américain anglophile a rencontré la 1ère fois lors d’un concert à Londres le 1er juillet 2003, un mois tout juste après la parution de Twice, l’inusable et trop méconnu deuxième album de The Tyde, un véritable trésor caché dans le sable californien.

Trois ans après le déjà emballant Once (vous remarquerez l’obsession temporelle des titres, qui se poursuivra sur les trois albums suivants jusqu’au récent Season 5, 2024), ce disque édité par le prestigieux label anglais Rough Trade Records propulse Darren Rademaker à la table des grands songwriters mésestimés de la pop moderne – on pense pêle-mêle à East Village, John Cunningham, Holy Shit, Jeremy Jay ou encore True Love Always. D’une mélodie chaloupée (Henry VIII) à un single imparable (Go Ask Yer Dad, hommage à peine voilé à son héros de Felt), le Californien d’adoption alors quadragénaire surfe d’une chanson à l’autre avec la même aisance déconcertante.

Entouré notamment de deux autres musiciens de Beachwood Sparks (son frangin Brent Rademaker à la basse et aux chœurs, David Scher aux claviers et à la pedal steel guitar), le blond moustachu fait défiler ses onze morceaux aux arrangements ourlés comme autant de cartes postales aux reflets mordorés (Crystal Canyons, Shortboard City). Son inspiration n’est pas étrangère aux modèles revendiqués (Love, Scott Walker, Galaxie 500 et, bien sûr, la marotte Felt), qu’il écoutait avec son frère dans leur jeunesse floridienne (Blood Brothers), avant de monter des groupes successifs en famille (Breaking Up the Band).

À l’image de sa pochette dessinée en clin d’œil (in)volontaire à Surfin’ Safari (1962) des célèbres Beach Boys, Twice est l’irrésistible bande-son d’un été à surfer sur la vague jusqu’à l’espéré endless summer. Et la meilleure porte d’entrée à la discographie exemplaire des mésestimés The Tyde. Mieux vaut tard que jamais.