“Tromperie”, “Belle”, “The Card Counter”… Les films de la semaine
En cette fin d’année, à l’heure des listes et des tops, pourquoi ne pas se laisser tenter par le dernier cru 2021 ? Par exemple le nouvel Arnaud Desplechin, tourné en huis clos en plein confinement, qui détourne les contraintes de la pandémie...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
En cette fin d’année, à l’heure des listes et des tops, pourquoi ne pas se laisser tenter par le dernier cru 2021 ? Par exemple le nouvel Arnaud Desplechin, tourné en huis clos en plein confinement, qui détourne les contraintes de la pandémie pour en faire un essai érotique sur la chair et l’écriture ou le film de Paul Schrader, qui rejoue une partition sur l’hérédité masculine autour du pari et de la vengeance.
Tromperie d’Arnaud Desplechin“Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’un des sujets du film, sans être clamé, est l’appréhension de l’âge, de la maladie et de la mort (magnifique scène entre Podalydès et l’une de ses anciennes maîtresses touchée par un cancer, jouée par Emmanuelle Devos). Le sexe, oui, cette petite mort, permet à Philip d’oublier la grande qui vient.”
Lire la critique de Tromperie
The Card Counter de Paul Schrader“En vieillissant, le cinéaste a tendance à répartir l’énergie noire de ses films entre deux personnages : l’un revenu de tout, déjà foutu, un Bickle à la retraite bloqué dans un drôle de purgatoire climatisé ; l’autre, son héritier à la révolte intacte, prêt à enfiler les habits du kamikaze et à sauter à pieds joints en enfer.”
Lire la critique de The Card Counter
Goodbye Mister Wong de Luang Kiyé-Simon“Maintenant ses personnages dans un état de suspension non résolu, le film progresse lentement, avec une assurance apaisée et sublimée par la grâce photogénique de son lieu et d’un écrin argentique 16 mm resplendissant.”
Lire la critique de Goodbye Mister Wong
Belle de Mamoru Hosada“Difficile de se sentir réellement concerné par la tambouille pop-dépressive qui en résulte, que ce soit dans ses poussées d’acné onirico-virtuelles (épouvantables concerts dans le métavers à dos de baleine volante) ou dans ce que Hosada semble vouloir nous présenter comme de grands moments de drame contemporain (un personnage de père violent d’une subtilité pachydermique).”
Lire la critique de Belle
Lamb de Valdimar Jóhannsson“Le film de Jóhannsson n’invente pas grand-chose. S’il aurait pu s’inscrire dans le revival d’un certain cinéma d’horreur folklorique (The Witch de Robert Eggers, Midsommar d’Ari Aster), le film épouse davantage les codes esthétiques d’un cinéma d’auteur européen particulièrement influent en festival (on pense à Lanthimos et Mundruczó), où l’image en papier glacé surjoue une rigidité formelle.”
Lire la critique de Lamb
The King’s Man : Première Mission de Matthew Vaughn“Derrière sa coolitude de façade, le programme de ce King’s Man est de réaffirmer l’Angleterre, libérale et conservatrice, comme phare de l’humanité. Face à elle, l’Écosse, indépendantiste et socialiste, joue symboliquement et par deux fois le rôle de méchante, et Lénine appartient bien entendu au camp des salauds, qui ne tardera pas à fricoter avec Hitler dans un épilogue ahurissant.”
Lire la critique de The King’s Man : Première Mission