Trump, après son acquittement, prend date pour l'avenir

ÉTATS-UNIS - L’ex-président américain Donald Trump, acquitté samedi 13 novembre par le Sénat américain qui le jugeait pour “incitation à l’insurrection”, se projette désormais vers l’avenir et a promis de “continuer” à défendre “la grandeur...

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Après son acquittement, Trump prend date pour l'avenir (Photo prétexte Trump en 2018 par REUTERS/Win McNamee/Pool)

ÉTATS-UNIS - L’ex-président américain Donald Trump, acquitté samedi 13 novembre par le Sénat américain qui le jugeait pour “incitation à l’insurrection”, se projette désormais vers l’avenir et a promis de “continuer” à défendre “la grandeur de l’Amérique”.

“Notre mouvement magnifique, historique et patriotique, Make America Great Again, ne fait que commencer”, a réagi Trump dans un communiqué, se posant une nouvelle fois en victime d’une “chasse aux sorcières” et en prenant date pour l’avenir. 

“Dans les mois à venir, j’aurai beaucoup de choses à partager avec vous et suis impatient de continuer notre incroyable aventure pour la grandeur de l’Amérique”, a-t-il ajouté, sans donner de précisions sur la façon dont il envisageait son avenir politique.

Remerciant tous les sénateurs “qui ont fièrement défendu la Constitution”, il a dénoncé un procès en destitution qui n’était à ses yeux qu’“une nouvelle phase de la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire”. “Aucun président n’a jamais été traité de la sorte”, a-t-il martelé, reprenant une formule régulièrement utilisée tout au long de son mandat. L’ancien président n’a à aucun moment mentionné les 7 républicains ayant voté pour un verdict de culpabilité. Cinquante-sept sénateurs ont voté pour et 43 contre. La majorité des deux-tiers nécessaire à la condamnation n’a donc pas été atteinte.

Se poser en martyr, un “cri de ralliement”?

Même si le suspense était quasi-nul, l’acquittement est évidemment un soulagement pour Donald Trump. À court terme, ce vote lui offre l’occasion de reprendre l’un de ses arguments de campagne favoris: se poser en martyr.

Seul président de l’histoire mis en accusation deux fois, il est aussi le seul à avoir été acquitté deux fois. “Cela peut être un cri de ralliement: marteler qu’il a été pris pour cible par la gauche et par la presse, de manière injuste”, souligne Capri Cafaro, ex-élue démocrate et enseignante à l’American University.

Mais l’équation, qui a fonctionné pendant ses quatre années au pouvoir, est devenue plus compliquée depuis la sombre journée du 6 janvier et les violences perpétrées par ses partisans. Nombre de responsables républicains ont pris leurs distances, ce qui constitue un handicap de taille en vue d’une éventuelle reconquête même si sa capacité à galvaniser les foules reste atout de poids.

Sans mandat électif, privé de son compte Twitter, reclus dans son club de golf de Mar-a-Lago, à plus de 1.300 kilomètres de Washington, il pourrait en outre avoir du mal désormais à ses faire entendre.

Grand questionnement pour la présidentielle 2024

D’autant que la prochaine échéance présidentielle de 2024 aiguise déjà les appétits.

“Ce parti est le sien. Il n’appartient à personne d’autre”, lançait il y a quelques jours l’élue républicaine Marjorie Taylor Greene, qui a temps soutenu les thèses de la mouvance d’extrême droite complotiste QAnon. 

Au-delà du traumatisme du 6 janvier, le parti le tient pour responsable de la perte du Sénat: son refus d’accepter sa défaite pendant plus de deux mois a placé le “GOP” dans une position bancale lors des deux sénatoriales partielles de début janvier, remportées par les démocrates.

Ainsi, nombre de ténors du parti souhaitent un nouveau départ. Confrontés à ses sondages qui restent flatteurs pour Trump, ils s’interrogent sur la façon de tourner la page: Lentement? Imperceptiblement? Ou brutalement?

 

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