Tutelle de Britney Spears: elle a gagné une bataille, pas encore la guerre
PEOPLE - Rome ne s’est pas faite en jour. La fin de la tutelle de Britney Spears, non plus. Ce, alors même que son père a déclaré à TMZ, ce jeudi 12 août, vouloir se retirer du régime controversé dont il a le contrôle depuis treize ans afin...
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PEOPLE - Rome ne s’est pas faite en jour. La fin de la tutelle de Britney Spears, non plus. Ce, alors même que son père a déclaré à TMZ, ce jeudi 12 août, vouloir se retirer du régime controversé dont il a le contrôle depuis treize ans afin de “travailler avec la cour et le nouvel avocat de sa fille pour préparer une transition en douceur vers un nouveau tuteur”.
D’après le site d’infos people, qui cite des documents juridiques, James Parnell Spears “ne croit pas qu’une guerre médiatique avec [l’interprète de Toxic] soit dans l’intérêt de cette dernière”. Assurant l’avoir sauvée quand elle en avait “désespérément besoin”, le père se veut clair: l’amour qu’il porte à sa fille est inconditionnel. Il dit vouloir veiller à ses intérêts, quoi qu’il arrive.
Pour la chanteuse, ce coup de théâtre est une victoire. Une requête visant à nommer le comptable californien Jason Rubin pour gérer ses finances avait, semble-t-il, été déposée au mois de juillet au tribunal de Los Angeles. En parallèle, une demande, non publique, d’écarter son père du contrôle de ses biens était rédigée. “Chaque jour compte”, avait alors martelé Mathew Rosengart, l’avocat de la pop star.
Un départ non immédiat
Mais voilà, la bataille est loin d’être terminée. D’abord, le retrait de James Parnell Spears n’est pas immédiat. Il dit vouloir, au préalable, “résoudre des questions en attente”, comme le dernier rapport comptable, selon son équipe de défense.
Justice est faite? Pas totalement. L’avocat de Britney Spears nommé par la chanteuse elle-même en juillet promet de “continuer l’enquête énergique sur le comportement du père ces treize dernières années, pendant qu’il récoltait des millions de dollars des biens de sa fille”. Cela fait écho aux alertes des fans de Britney Spears, qui tirent la sonnette d’alarme depuis de longues années. Selon eux, celui qui prend les décisions à la place de l’artiste (pour sa santé ou ses comptes en banque) a complètement dilapidé sa fortune, estimée à 60 millions de dollars. Ils le soupçonnent de profiter de cette décision juridique pour capitaliser sur la célébrité de sa fille.
Un document récemment déposé à la Cour suprême du comté de Los Angeles atteste qu’il se verse chaque mois 16.000 dollars provenant du solde de sa fille, soit 2000 dollars de plus que ce qu’elle reçoit, elle. Il aurait également perçu 1,5% des recettes de la série de concerts tenus à Las Vegas. Ils ont rapporté à Britney Spears plus de 130 millions de dollars.
L’entourage de Britney Spears dans le viseur
Depuis qu’il a récupéré le dossier, Mathew Rosengart a assuré entreprendre une démarche “agressive” pour démettre James Parnell Spears. Ce jeudi 12 août marque donc un tournant sur ce point. Il a manifesté aussi son souhait de s’attaquer à tout l’entourage de sa cliente.
Outre son père, la tutelle est en effet aussi gérée par une tutrice professionnelle, Jodi Montgomery. Elle a dernièrement réclamé le versement de 50.000 dollars par mois pour assurer sa sécurité, prétextant les menaces dont elle fait l’objet.
Les autres membres de la famille sont aussi dans le viseur, à commencer par sa petite soeur. Selon des documents révélés par The Sun au mois de juillet, la maison dans laquelle elle vit n’est pas à son nom, mais à celui de Britney Spears. Cette dernière a dénoncé l’opportunisme de Jamie Lynn Spears, après la publication sur Instagram d’un message de soutien à son égard.
Elle a rappelé, d’une part, qu’elle n’a jamais été là quand elle en avait besoin. D’autre part, qu’elle ne voulait plus la voir interpréter ses musiques, comme le jour où elle a repris son titre Till The World Ends lors de la cérémonie des Radio Disney Music Awards en 2017.
Quid de Lynne Spears?
Britney Spears n’en a pas encore parlé, mais sa mère, qui lui a récemment apporté son soutien, ne sera sans doute pas épargnée. Dans le dossier qu’il a transmis au tribunal, James Parnell Spears a consacré treize pages à celle-ci. Il s’en prend à son ex-épouse, dont il a divorcé en 2002, assurant que sa crédibilité est minée compte tenu du fait que sa fille a, par exemple, refusé de la voir lorsqu’elle a été hospitalisée en 2019. Les avocats du père accusent l’écrivaine de ne pas avoir pris en compte “l’étendue des problèmes d’addiction et de santé mentale” de leur enfant.
“Au lieu de critiquer Mr. Spears, Lynne devrait le remercier d’avoir veillé au bien-être de [Britney] et d’avoir persévéré tout au long de ses années de tutelle, nécessitant son attention 365 jours par an, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, de longues journées et parfois des nuits tardives, pour faire face aux problèmes quotidiens et les urgences”, écrivent les avocats de James Parnell Spears dans leur rapport, que le New York Times a relayé.
Aujourd’hui, la mère de Britney Spears serait satisfaite de l’écartement de son ex-mari, selon l’un des avocats de celle-ci. Il contre d’ailleurs les arguments du père. Lynne Spears dit s’être beaucoup investie auprès de sa fille depuis trois ans. “Elle a accompli ce qu’elle s’était fixé comme objectif”, souffle son représentant. Ce sera à Mathew Rosengart d’en juger. La prochaine audience est fixée au 29 septembre.
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