Twitter teste une fonctionnalité "je n'aime pas" qui ne laisse personne de marbre

RÉSEAUX SOCIAUX - Bien décidé à améliorer sa plateforme, Twitter (qui a récemment annoncé mettre un terme aux Fleets, sa version des messages éphémères) n’a pas dit son dernier mot. Le réseau social a révélé, ce mercredi 21 juillet, plancher...

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Twitter compte 199 millions d'utilisateurs quotidiens dans le monde.

RÉSEAUX SOCIAUX - Bien décidé à améliorer sa plateforme, Twitter (qui a récemment annoncé mettre un terme aux Fleets, sa version des messages éphémères) n’a pas dit son dernier mot. Le réseau social a révélé, ce mercredi 21 juillet, plancher sur une nouvelle fonctionnalité.

Laquelle? Un bouton “dislike”. Aujourd’hui, la plateforme permet à ses utilisateurs seulement trois possibilités. Ils peuvent “aimer” un tweet, le partager sous la forme d’un “retweet” (en le commentant, ou non) ou y répondre.

Comme sur YouTube, où il est possible “d’aimer” ou “de ne pas aimer” une vidéo, Twitter teste à son tour cette possibilité “pour comprendre les types de réponses que [les utilisateurs] trouvent pertinents dans une conversation, afin de trouver des moyens de les afficher davantage”. Dans un tweet, le réseau social indique que les votes négatifs ne sont pas publics, tandis que les votes positifs, eux, sont affichés sous la forme d’un “j’aime”.

Il précise ensuite plusieurs points. Il ne s’agit que d’un test “pour le moment”. Ce bouton n’est pas pensé pour manifester une forme d’aversion. Les votes “négatifs” ne sont pas visibles des autres utilisateurs. Enfin, les votes ne changeront pas l’ordre des réponses à un tweet.

Combien de temps le test va-t-il durer? Quelles seront les conclusions de ce test? Publics ou non, les votes négatifs sont-ils vraiment sans impact? Certains doutes résident. Sur Twitter, cette annonce n’a en tout cas laissé personne de marbre. Plusieurs personnes, selon qui l’environnement sur la plateforme est déjà suffisamment nauséabond, s’inquiètent d’une déferlante de haine.

“En tant que fan de Pokémon, c’est effrayant.”

Ce n’est pas l’avis de tout le monde.

D’autres voient là-dedans un rapprochement avec le mode de fonctionnement de Reddit, plateforme sur laquelle les internautes peuvent notamment voter pour les liens proposés par d’autres internautes, créant ainsi des fils de discussion.

Cette annonce intervient alors qu’au début du mois de juillet, la justice française a ordonné à Twitter de communiquer à des associations de lutte contre les discriminations, dans un délai de deux mois, des documents détaillant ses moyens de lutte contre la haine en ligne. 

Six associations avaient assigné le réseau social à Paris en mai 2020, estimant que l’entreprise manquait de façon “ancienne et persistante” à ses obligations de modération. Elles ont demandé en référé qu’une expertise soit ordonnée dans le but d’engager, par la suite, un procès sur le fond. Et ce, alors que dans le monde, le réseau social compte pas moins de 199 millions d’utilisateurs quotidiens.

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