Un acteur de la série HPI visé par deux plaintes pour violences psychologiques et sexuelles, ce que l’on sait
Le monde du divertissement français est une fois de plus secoué par des accusations de violences, cette fois visant l’acteur Thomas Scimeca, connu pour ses rôles dans des films comme La Belle Époque et des séries telles que HPI. Depuis quelques...
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Le monde du divertissement français est une fois de plus secoué par des accusations de violences, cette fois visant l’acteur Thomas Scimeca, connu pour ses rôles dans des films comme La Belle Époque et des séries telles que HPI. Depuis quelques jours, l’acteur est au centre d'une tourmente médiatique après que deux plaintes ont été déposées contre lui pour des faits de violences psychologiques et sexuelles. Mediapart a révélé ces informations en s'appuyant sur les témoignages de sept femmes, dont deux ont franchi le pas du dépôt de plainte.
Un acteur de HPI dans la tourmente
La 1ère plainte émane de l’actrice Jeanne Faucher. Selon son témoignage, les faits remontent à 2015, alors qu’elle avait 22 ans. Jeanne Faucher accuse Thomas Scimeca d’avoir eu un comportement déplacé et insistant lors d’une soirée. Elle affirme qu’il n’a pas respecté ses refus explicites et qu’il lui aurait imposé un cunnilingus. Dans son témoignage recueilli par Mediapart, elle déclare vouloir briser le silence car « il est insupportable de voir qu’il continue à être mis en valeur par des artistes » alors qu’elle subit encore les séquelles de cette nuit.
La seconde plainte a été déposée par une autre actrice, Solène Rigot. Aussi actrice, elle a été la compagne de l’acteur de HPI. Elle cause de violences psychologiques et d'une « emprise morale » qu'elle aurait subie au cours de leur relation. Solène Rigot décrit un « emprisonnement mental », avec des alternances d’admiration et d'insultes. Elle évoque également le harcèlement dont elle aurait été victime après leur rupture, avec des menaces de suicide et des comportements intrusifs, comme le fait que Thomas Scimeca l’aurait suivie à son lieu de travail.
Des accusations à l’encontre de Thomas Scimeca corroborées par d’autres femmes
En plus des deux plaintes formelles, cinq autres femmes se sont confiées à Mediapart. Elles évoquent des expériences similaires avec Thomas Scimeca. Elles rapportent des violences psychologiques, des comportements intimidants, et pour certaines, des rapports sexuels qu’elles qualifient de « consentis puis subis ». Les témoignages dressent un portrait préoccupant de l’acteur. Ces derniers dénoncent également des « dragues lourdes » et des propos rabaissants sur les tournages. Une des femmes a même mentionné un refus de Thomas Scimeca d’utiliser des préservatifs lors de rapports sexuels. L’acteur de HPI est ainsi accusé de mettre en danger la santé des partenaires.
Accusé de violences, l’acteur de HPI prend la parole
Face à ces accusations, Thomas Scimeca nie en bloc. Sollicité par Mediapart, il a déclaré : « Je subis depuis plusieurs mois les conséquences de ces rumeurs infondées à mon sujet. ». L’acteur affirme que les faits sont « très éloignés de la réalité ». De plus, il souhaite s’expliquer devant la justice « si l’opportunité lui en est donnée ». Pour l’heure, aucune enquête officielle n’a été ouverte, mais l'affaire pourrait néanmoins avoir de lourdes répercussions sur sa carrière. D’ailleurs, cela a déjà commencé puisque l’agent de l’acteur de HPI a pris la décision de se séparer de lui.
L’actrice Judith Godrèche, avec qui il a travaillé sur la série Icon of French Cinema, a quant à elle, « pris ses distances ». Cette affaire arrive à un moment critique pour l’acteur, qui a récemment joué dans des projets majeurs comme la saison 4 de HPI, qui connaîtra une ultime saison, aux côtés d’Audrey Fleurot, et le film Sous le tapis de Camille Japy. On rappelle toutefois que jusqu’à preuve du contraire, Thomas Scimeca reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.
