Un album perdu (et un clip) d’Alan Vega débarquent en trombe !

Eternel stakhanoviste, Alan Vega, au cours de sa longue carrière, s’est toujours noyé dans l’acte créatif jusqu’à son décès en 2016. C’est donc tout naturellement qu’il a accumulé des heures et des heures de musique qui n’ont pas trouvé le...

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Eternel stakhanoviste, Alan Vega, au cours de sa longue carrière, s’est toujours noyé dans l’acte créatif jusqu’à son décès en 2016. C’est donc tout naturellement qu’il a accumulé des heures et des heures de musique qui n’ont pas trouvé le chemin des bacs de disques du temps de son vivant. Pour réparer cette injustice, le label Sacred Bones vient rectifier le tir avec une série de disques-archives qu’ils publieront au compte-goutte. Premier né de cette initiative : Mutator et ses 8 titres exclusifs qui pointeront le bout de leur nez le 23 avril prochain.

D’abord connu sous le nom de Vega Vault.Mutator, l’album a été enregistré dans son studio new-yorkais avec Liz Lamere – qui fut sa compagne mais aussi une collaboratrice déterminante dans sa carrière solo – entre 1995 et 1996. L'album a été exhumé il y a 2 ans, par Liz elle-même et Jared Artaud (autre collaborateur privilégié d’Alan) qui se sont mis en tête de produire et mixé ce disque inachevé dont le premier single hypnotique et oppressant, Nike Soldier, vient de sortir. Accompagné d’un clip épileptique entrecoupé d’images d’archives et d’une prestation hanté de Kris Esfandiari, Nike Soldier s’écoute ci-dessous.

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Héritage

Inspiré par l’activité des rues new-yorkaises – aussi bien la scène hip-hop des quartiers voisins que le bruit de la ville industrielle et de sa circulation pérpétuelle – Mutator est imbibé par cette ambiance urbaine : “Alan était motivé à créer, il se concentrait toujours sur l’avenir pour découvrir de nouveaux terrains en expérimentant le son et les visuels. Il ne regardait que rarement en arrière sur ce qu’il avait fait, et dès qu’il prenait une nouvelle direction, cela devenait une recherche impitoyable de l’inconnu, explique Liz dans le communiqué qui accompagne l’annonce, notre objectif principal en entrant au studio était d’expérimenter le son, non de ‘faire des disques’. Je jouais des machines tandis qu’Alan manipulait les sons. Je jouais des riffs tandis qu’Aln transformait les sons qui passaient à travers les machines”. Souhaitant faire le lien entre le passé et le présent, Mutator apparaît déjà comme un manifeste à la liberté créative de son auteur.

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