Un an après l'explosion à Beyrouth, les familles des victimes réclament des réponses
LIBAN - Ce lundi 2 août, des représentants des familles des victimes de la terrible déflagration au port de Beyrouth qui a eu lieu le 4 août 2020 ont lancé un ultimatum aux autorités. Ils leur ont donné un délai de 30 heures pour obtenir la...
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LIBAN - Ce lundi 2 août, des représentants des familles des victimes de la terrible déflagration au port de Beyrouth qui a eu lieu le 4 août 2020 ont lancé un ultimatum aux autorités. Ils leur ont donné un délai de 30 heures pour obtenir la levée de l’immunité de responsables suspectés dans le drame, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Ibrahim Hoteit, un porte-parole de familles de victimes a déclaré “en avoir assez des manifestations pacifiques”, affirmant que les familles de victimes sont prêtes à “brises des os” lors de prochains rassemblements.
Le 4 août 2020, une explosion a détruit le port de Beyrouth et dévasté des quartiers entiers de la capitale. L’énorme déflagration a été déclenchée par un incendie dans un entrepôt qui abritait des tonnes de nitrate d’ammonium stockées “sans mesures de précaution”, de l’aveu même des autorités. La tragédie fait plus de 200 morts et 6.500 blessés.
Un an après le drame, l’opinion publique attend toujours les conclusions de l’enquête libanaise, dénonçant des ingérences politiques qui pourraient saboter l’affaire. Les zones d’ombre subsistent et les mêmes questions restent sans réponse.
Qu’est-ce qui a provoqué cette explosion? Pourquoi le nitrate d’ammonium a-t-il été comme oublié au port, malgré les dangers? Qui, parmi les décideurs politiques et les responsables sécuritaires, était au courant?
Certains craignent que justice ne soit jamais rendue dans cette affaire. Au moment où le juge d’instruction Tarek Bitar cherche à inculper plusieurs anciens ministres et des hauts gradés, l’immunité dont ils jouissent en raison de leurs responsabilités est mise en avant pour entraver les poursuites judiciaires.
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