Un festival-test en plein air pourrait se tenir en mai près de Saint-Malo
MUSIQUE - Le monde de la musique continue de se mobiliser. Alors que des concerts-tests auront lieu courant mars et avril à Marseille et Paris, un festival-test est également en préparation pour le mois de mai au Fort Saint-Père près de Saint-Malo...
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MUSIQUE - Le monde de la musique continue de se mobiliser. Alors que des concerts-tests auront lieu courant mars et avril à Marseille et Paris, un festival-test est également en préparation pour le mois de mai au Fort Saint-Père près de Saint-Malo en Bretagne, comme le rapportent France Bleu Armorique et Libération.
Derrière ce projet, les organisateurs du festival de reggae No Logo BZH souhaitent montrer qu’il est possible d’organiser un festival tout en respectant les mesures sanitaires liées à la pandémie de coronavirus. Les organisateurs y travaillent avec des scientifiques et spécialistes du CHU de Rennes ainsi que de l’EHESP, l’école des hautes études en santé publique de la métropole bretonne.
Le test est prévu sur deux soirs, sur deux week-ends différents et en plein air, contrairement aux concerts prévus au Dôme de Marseille et à l’Accor Arena de Paris. Les 2000 participants, masqués, y trouveront comme dans un festival “normal” des stands pour la buvette, la restauration et des expositions. Ils pourront aussi dormir dans le camping sur place.
“Les politiques ont besoin d’être rassurés, avec un protocole validé qui permette de garantir l’organisation d’un événement dans des conditions de sécurité sanitaire optimales”, explique Michel Jovanovic, l’organisateur du festival No Logo BZH, à France Bleu Armorique.
Les professionnels du secteur rencontrent Roselyne Bachelot
Pour pouvoir valider leur présence, les différents participants devront présenter à l’entrée un test négatif réalisé dans les dernières 48h, comme dans les aéroports. “Il est indispensable qu’on puisse évaluer les risques à reprendre des spectacles, pour retrouver une vie à peu près normale”, estime le professeur Pierre Tattevin, chef du service des maladies infectieuses au CHU de Rennes. Et d’ajouter: “Nous discutons entre scientifiques, et organisateurs du festival pour voir ce qui est le plus acceptable pour le public, le plus rassurant aussi″.
Mais rien n’est encore fait, les chefs de file du projet doivent attendre l’approbation de l’agence nationale de recherche scientifique sur les maladies infectieuses émergentes, qui doit prendre la décision dans les prochaines semaines. Tout dépendra évidemment du contexte sanitaire.
Ce projet illustre la volonté des festivals de sortir la tête de l’eau, alors que le monde de la musique et plus largement de la culture est à l’arrêt depuis de nombreux mois, durement frappé par la crise sanitaire. La ministre de la Culture Roselyne Bachelot reçoit justement les organisateurs de festivals d’été ce jeudi 18 février.
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