Un trip nocturne et un nouvel album pour Tindersticks

Après avoir lâché une reprise de You'll have to scream louder de Television Personalities en décembre dernier, les Anglais reviennent nous teaser leur nouvel album avec un titre qui aspire à une plongée intérieure. A travers les vitres arrière...

Un trip nocturne et un nouvel album pour Tindersticks

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Après avoir lâché une reprise de You'll have to scream louder de Television Personalities en décembre dernier, les Anglais reviennent nous teaser leur nouvel album avec un titre qui aspire à une plongée intérieure.

A travers les vitres arrière de la voiture, la ville nocturne et ses couleurs artificielles défilent de manière hypnotique comme on déroulerait une pellicule. Sur le rouge sang, le bleu nuit ou la chaleur d’un jaune orangé, Tindersticks déploie une boîte à rythmes cyclique et étire sa ligne de basse sur tout le trajet.

Rêveries du promeneur solitaire

Tandis que des échos ponctuent Man Alone (can’t stop the fadin’), le morceau s’embobine lentement sur lui-même et s’enferme dans sa propre âme, nous incitant à faire de même. Le motif de la répétition apparaît comme le fil rouge d’un clip, réalisé par Stuart Staples, le chanteur du groupe, qui tournait visiblement déjà en boucle sur ses rétines depuis un moment. “Traverser la ville en pleine nuit du fond d’un taxi londonien, pour moi, c’est un espace très spécial. Il y a une sorte de solitude particulière” confie-t-il dans un communiqué avant de poursuivre : “Cette fascination s’est accrue au gré des centaines de nuits où je quitte le studio, épuisé, à une heure du matin à Ladbroke Grove ou St Johns Wood, à travers la ville et au-dessus de la rivière vers le sud-est de Londres dans un état de rêve”.

>> A lire aussi : “All the Unknown City” : quand l'electro de Grandbrothers prend des airs d'ailleurs

Un voyage psychique

Tenu par une structure inhabituelle - obsédante et répétitive sur toute sa longueur - Man Alone (can’t stop the fadin’) représente l’ensemble de ce nouvel album aux textures atmosphériques façonné par l’onirisme.

Entre vi(ll)e réelle et hallucinée, cet état méditatif s’avère être une nouvelle vogue du fait de l’enfermement actuel. Pour ces musiciens d’outre-Manche, il n’en est rien. Si Distractions n’est pas insensible aux conséquences de la crise, l’album ne sera pas l’œuvre du confinement, mais penche plutôt du côté du minimalisme, en recherche d’une profonde connexion à soi. Préparez-vous à un voyage psychique surprenant et délectable, du Tindersticks comme on les aime.

>> A lire aussi : Phil Spector : du génie pop à l'assassin

>> A lire aussi : The Besnard Lakes signent un sixième album tellurique