Une association demande un meilleur encadrement des boissons énergisantes
SANTÉ - Une association de défense des consommateurs a réclamé vendredi 5 mars un meilleur encadrement des boissons énergisantes, souhaitant notamment un étiquetage plus clair et une limitation des teneurs en caféine et en taurine par la loi.Ces...
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SANTÉ - Une association de défense des consommateurs a réclamé vendredi 5 mars un meilleur encadrement des boissons énergisantes, souhaitant notamment un étiquetage plus clair et une limitation des teneurs en caféine et en taurine par la loi.
Ces boissons, commercialisées depuis 2008 en France, avaient fait l’objet en 2013 d’un avis de l’agence sanitaire Anses. Cette dernière avait alors expliqué qu’il fallait éviter de les associer à de l’alcool et les avait déconseillées aux adolescents et aux femmes enceintes par exemple. Sept ans plus tard, l’association nationale de défense et des consommateurs et usagers CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) demande “un étiquetage beaucoup plus clair et lisible”, afin que soient mieux mises en avant les recommandations de l’Anses.
“Les boissons énergisantes sont très populaires auprès des jeunes. Festivals de musique, tournois de jeux vidéo, évènements sportifs... les marques l’ont bien compris et sponsorisent de nombreux évènements destinés aux jeunes, explique CLCV. Plutôt inquiétant quand c’est justement lors de ces évènements qu’en boire est dangereux pour la santé.”
Des boissons largement consommées
Au global, les boissons énergisantes ont généré un chiffre d’affaires de près de 250 millions d’euros en France en 2019, rapporte CLCV, citant une étude du cabinet Nielsen, soit deux fois plus qu’en 2013. Des chiffres qui lui font parler dans un communiqué de “banalisation” de leur consommation. Un code de bonnes pratiques, mis en place par le secteur, existe déjà mais l’association considère qu’il “ne va pas assez loin”. Ce code plafonne ainsi la teneur en caféine à 320 mg/l et celle en taurine à 4.000 mg/l mais “ces valeurs ne sont pas suffisantes”, fait valoir CLCV.
“Nous demandons l’encadrement des teneurs en caféine et taurine pour l’ensemble des boissons énergisantes en prenant en compte leurs conditions réelles de consommation par les adolescents”, souligne-t-elle.
L’association relève toutefois elle-même que le niveau actuel de consommation de ces boissons par les personnes considérées à risque n’est pas connu. C’est pourquoi elle souhaite aussi que l’Anses mène une étude afin de l’évaluer, ainsi que les effets à court et long terme sur la santé.
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