Une avenue Ibrahim Ali à Marseille 26 ans après son décès
L’avenue des Aygalades dans le 14ème arrondissement de Marseille est officiellement rebaptisée suite à l’assassinat d’Ibrahim Ali, 26 ans auparavant. 26 ans. Il aura fallu attendre 26 ans pour que les demandes de la famille et de l’entourage...
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L’avenue des Aygalades dans le 14ème arrondissement de Marseille est officiellement rebaptisée suite à l’assassinat d’Ibrahim Ali, 26 ans auparavant.
26 ans. Il aura fallu attendre 26 ans pour que les demandes de la famille et de l’entourage du regretté franco-comorien soient prises en compte. Le 21 février 1995 a lieu l’homicide volontaire d’Ibrahim Ali, alors âgé de 17 ans. Il meurt d’une balle dans le dos alors qu’il sortait d’une session rap avec les membres de son collectif B-Vice.
Les responsables : Robert Lagier, Mario d’Ambrosio et Pierre Giglio, militants du Rassemblement National (anciennement appelé Front National), qui avaient décidé ce jour-là d’aller coller des affiches pour permettre à leur parti de s’imposer aux campagnes électorales présidentielles et municipales.
Cette affaire a sensibilisé plusieurs quartiers et artistes marseillais à l’époque où le rap n’avait pas la même influence, notamment sur le son « Mystère et Suspense » de la Fonky Family, où Le Rat Luciano dit : « Ou bien comme Ali Brahim, j’vais ou la vie m’mène, la où mes pieds m’traînent »
Un long combat
Cela fait des années que les proches et la famille du regretté Ibrahim Ali demande la rebaptisation de l’avenue des Aygalades. Malgré l’aide et le soutien d’associations et d’élus, la ville de Marseille se contentait d’un panneau sur un rond-point ainsi que d’une plaque commémorative sur les lieux du crime.
Depuis mai 2013, des gens se réunissent le 21 février, jour du drame, en l’honneur d’Ibrahim Ali, et afin de protester contre la municipalité Marseillaise. En 2018, une plaque est installée au lycée de l’Estaque, établissement où la victime était scolarisée. Le 08 février 2021 a été votée une délibération, après 26 ans d’attente et de protestations. Une nouvelle qui réjouit les proches et la famille d’Ibrahim Ali, qui ne porte plus simplement le nom d’une victime, mais aussi celui d’une rue.
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