Une belle moisson de pop fertile pour Chad VanGaalen
Déjà chanteur, songwriter, producteur (pour lui-même ou pour d’autres artistes, tels que Women), illustrateur (comme en témoignent ses pochettes) et réalisateur de clips d’animation (pour ses propres morceaux et pour Timber Timbre), Chad VanGaalen...
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Déjà chanteur, songwriter, producteur (pour lui-même ou pour d’autres artistes, tels que Women), illustrateur (comme en témoignent ses pochettes) et réalisateur de clips d’animation (pour ses propres morceaux et pour Timber Timbre), Chad VanGaalen a ajouté une nouvelle corde à son arc en s’intéressant à un autre sens du mot “culture” : celle de la terre.
Il commence à aménager son jardin vers 2013 et évoque cette passion parallèle en interview à l’époque de son album Light Information (2017), en soulignant les effets thérapeutiques sur ses angoisses.
“C’est agréable de sentir les légumes sur votre visage”
Ce thème, assez inhabituel dans la musique actuelle, se retrouve aujourd’hui dans le titre de son nouvel album, qui se traduit par “le jardinier le plus stressé du monde”, ainsi que dans certains morceaux comme Plant Music (“musique pour plante”) ou Golden Pear (“poire dorée”). Ce quadragénaire canadien, originaire de Calgary, nous livre une récolte impressionnante venue tout droit de son cerveau ultra-créatif, jamais laissé en jachère.
Le résultat est une œuvre très personnelle qui reflète les obsessions et la singularité de cet électron libre. En plus d’avoir mixé l’album, Chad s’est chargé de tous les instruments que l’on y entend, y compris les tuyaux de cuivre de son sous-sol qu’il a transformés en xylophone improvisé sur Samurai Sword.
Voilà le genre d’idées farfelues mais épatantes dont cet artiste regorge, lui qui avoue savourer le fruit de ses récoltes à même le sol : “Je me mets à genoux et je mange. C’est agréable de sentir les légumes sur votre visage”, déclare-t-il étrangement dans le communiqué qui accompagne World’s Most Stressed Out Gardener.
Comparable aux Flaming Lips et à Syd Barrett pour l’inventivité teintée de folie, ou à Sufjan Stevens pour la pluridisciplinarité, il séduit autant dans son folk pastoral (Where Is It All Going ?), dans sa pop psychédélique déglinguée (Nothing Is Strange), que dans ses échappées vers l’electronica (Nightwaves). Stressé, ce jardinier ? On a du mal à le croire, tant cette nouvelle cueillette dégage une énergie ludique et une satisfaction sereine.
World’s Most Stressed Out Gardener Sub Pop/Modulor