Une entrevue exclusive de John Lennon refait surface !
Si l’on a supposément tout écrit sur les Beatles, sur la relation qui liait Yoko Ono et John Lennon ou sur l’assassinat de ce dernier le 8 décembre 1980, le hasard sait ménager ses effets en gardant quelques cartes dans sa manche. Comme le...
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Si l’on a supposément tout écrit sur les Beatles, sur la relation qui liait Yoko Ono et John Lennon ou sur l’assassinat de ce dernier le 8 décembre 1980, le hasard sait ménager ses effets en gardant quelques cartes dans sa manche. Comme le Guardian le rapporte dans un article publié le 8 septembre, plusieurs cassettes contenant 91 minutes d’entretiens avec Lennon (en grande partie inédites) vont être vendues aux enchères.
Franchise et modestie
Les entrevues avaient été menées par le journaliste Ken Zeilig (mort en 1990) à l’occasion de trois rencontres entre 1969 et 1970, au moment où le Fab Four commençait à se déliter. Dans cette exhumation des enregistrements (qui coïncide avec le cinquantième anniversaire de Imagine), on en apprend plus sur la pensée contestataire du musicien, son indéfectible amour pour Yoko Ono et même, ses morceaux préférés des Beatles. “Je suis partial. J’aime les miens (rires). J’aime Revolution #9.” À ce choix, il ajoute I Am the Walrus, Strawberry Fields Forever, A Day in the Life et Rain.
Interrogé sur l’influence de son groupe, le chanteur aux lunettes rondes fait preuve de plus de modestie : “Les gens disent que les Beatles ont créé un nouveau mode de vie et de pensée. C’est faux, nous étions seulement une partie du tout. Il y eut une gigantesque vague, et nous avons eu la chance d’être à l’avant de cette vague. Mais nous n’étions pas cette vague elle-même.” Inspiré par Karlheinz Stockhausen et John Cage, John Lennon évoque même un rôle de passeur plus que de visionnaire (“ça a inspiré notre musique, puis, par extension, celle des autres”).
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Sur ces cassettes, le musicien revient aussi sur ce qui l’a poussé à rendre sa médaille de l’ordre de l’Empire Britannique en 1969. “Impossible d’être décoré par un pays directement impliqué dans des horreurs commises au Biafra ou au Nigeria et complice des États-Unis au Vietnam. Si je l’avais accepté à l’époque, c’était par hypocrisie et vanité, étourdi par mon succès. Et puis, je me disais que si on décorait un homme pour avoir tué, je ne vois pas pourquoi je ne serais pas décoré pour avoir chanté.”
Lennon ne manque pas non plus de se livrer sur sa relation avec Yoko Ono, avec qui il s’est marié en mars 1969, et qui est présente à ses côtés alors qu’il s’rexpime : “Elle a recultivé le John Lennon naturel qui avait été perdu dans ces histoires de Beatles, ces histoires mondialisées. Elle me fait être moi.”
Un entrevue rare et précieuse qui offre un éclairage nouveau sur le futur ex-Beatles qu’il était à l’époque. Les cassettes, retrouvées par la famille du journaliste, sont estimées entre 20 000 et 30 000 £. Elles seront mises en vente le 28 septembre.
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