Une nouvelle aide pour les ex-boursiers diplômés qui peinent à trouver un emploi
POLITIQUE - Le gouvernement parle à la jeunesse. Enfin, il tente de répondre à sa détresse. La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a détaillé ce vendredi 5 février, les contours d’une nouvelle aide pour soutenir les jeunes diplômés à la recherche...
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POLITIQUE - Le gouvernement parle à la jeunesse. Enfin, il tente de répondre à sa détresse. La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a détaillé ce vendredi 5 février, les contours d’une nouvelle aide pour soutenir les jeunes diplômés à la recherche d’un premier emploi, qui pourront conserver une partie de leur bourse d’études pendant quatre mois.
“Je voudrais dire à tous les jeunes diplômés qui sont en recherche d’emploi et qui étaient boursiers au titre de l’année universitaire 2019-2020 qu’ils ont droit à une aide de quatre mois”, a indiqué la ministre sur France Bleu Paris.
“Ils toucheront 70% du montant de leur bourse et 100 euros s’ils n’habitent plus chez leurs parents”, a-t-elle détaillé, avant d’inviter tous les jeunes diplômés concernés à contacter Pôle Emploi pour bénéficier du dispositif.
“Ce sont plusieurs dizaines de milliers d’ex-étudiants boursiers qui pourront bénéficier de cette aide”, a également fait valoir Elisabeth Borne, pour un montant maximum de 500 euros par mois.
Tous les moins de 30 ans, bac +2 minimum
Cette aide entre dans le dispositif du “plan de relance des jeunes” proposé par le gouvernement et concerne tous les jeunes de moins de 30 ans diplômés en 2020 ou 2021 d’un bac +2 minimum, et ayant bénéficié d’une bourse sur critères sociaux pendant leurs études. Elle est disponible à compter de ce vendredi 5 février, une demande pouvant être déposée jusqu’au 30 juin prochain au plus tard.
Et après? La question de la jeunesse est devenue centrale dans la gestion de la crise du coronavirus et de ses conséquences. Les témoignages et rapports scientifiques documentant la détresse tant financière que psychologique d’une partie des étudiants se succèdent. Tout comme les images d’interminables files d’attente devant les banques alimentaires.
Autant d’arguments pour l’opposition qui pousse le gouvernement à réagir depuis plusieurs semaines. Outre la réouverture des facs, les Verts et la gauche réclament par exemple d’élargir le RSA aux 18-25 ans. Plutôt qu’un revenu garanti qu’il refuse, le gouvernement phosphore sur des aides à l’”égalité des chances” orientées justement vers les jeunes en difficulté qui veulent entrer sur le marché du travail.
En ce sens, le délégué général de LREM Stanislas Guerini a proposé de créer un prêt à taux zéro de 10.000 euros pour chaque jeune de 18 à 25 ans pour les aider à se lancer dans la vie active, remboursable sur 30 ans. Suggestion que le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a jugé intéressante.
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