Une quarantaine de Rennais d'origine afghane ou binationaux "piégés" à Kaboul
ÉVACUATIONS - L’inquiétude grandit en Afghanistan. Selon nos confrères de franceinfo, 45 personnes d’origine afghane ou binationales franco-afghanes, et vivant à Rennes, en Ille-et-Vilaine, sont bloquées à Kaboul. Parmi elles se trouvent notamment...
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ÉVACUATIONS - L’inquiétude grandit en Afghanistan. Selon nos confrères de franceinfo, 45 personnes d’origine afghane ou binationales franco-afghanes, et vivant à Rennes, en Ille-et-Vilaine, sont bloquées à Kaboul. Parmi elles se trouvent notamment 25 enfants.
Ces personnes, dont une partie sont binationaux et l’autre détentrices d’un titre de séjour régulier, étaient parties en Afghanistan pour les vacances d’été, ajoute franceinfo qui a contacté la mairie de Rennes vendredi 3 septembre.
“On n’a pas vu la situation changer tellement rapidement, explique à franceinfo Shah Ahmadi, un Rennais d’origine afghane qui a réussi à quitter Kaboul avant la fin du pont aérien. On s’est fait piéger par la prise rapide de Kaboul par les talibans”.
Shah Ahmadi, en contact régulier avec ces personnes, assure qu’elles ont tenté d’accéder à l’aéroport, mais que son entrée est gardée par les talibans “qui ne laissent personne passer”.
Et d’ajouter: “Les forces françaises n’avaient rien prévu pour prévenir ces talibans de la venue de ces familles qui résident en France. A l’entrée de l’aéroport, il n’y avait personne pour les accueillir”.
3000 personnes évacuées par la France
Sollicité par franceinfo, le Quai d’Orsay reconnait qu’il est impossible de procéder à ces évacuations “tant que l’aéroport de Kaboul n’est pas rendu au trafic civil”.
La France avait mis fin le 27 août dernier à son pont aérien après l’évacuation de 3000 personnes, dont plus de 2.600 Afghans. Parmi ces personnes évacuées figuraient notamment 142 Français et 17 Européens d’autres nationalités.
Ce pont aérien avait été interrompu car “les conditions de sécurité n’étant plus remplies sur l’aéroport” de Kaboul en raison du “désengagement rapide des forces américaines”, avaient expliqué fin août Florence Parly et le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.
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