Une séance de cinéma "clandestine" au Luxy à Ivry-sur-Seine
CINÉMA - Retourner au cinéma. Tout juste un an après les mesures de fermeture des lieux de culture liées à l’épidémie de Covid-19, le cinéma le Luxy à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) a ouvert ses portes au public.Comme vous pouvez le voir dans...
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CINÉMA - Retourner au cinéma. Tout juste un an après les mesures de fermeture des lieux de culture liées à l’épidémie de Covid-19, le cinéma le Luxy à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) a ouvert ses portes au public.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, des séances de cinéma “clandestines” ont lieu, ce week-end des samedi 13 et dimanche 14 mars dans une vingtaine de salles de projection en France, pour demander la réouverture des cinémas. Au Luxy, à Ivry-sur-Seine, une centaine de spectateurs étaient au rendez-vous.
Astuce pour ouvrir légalement
Gel, masques, distanciation sociale avec un siège vide sur deux... Des règles sanitaires strictes étaient appliquées et la salle n’était remplie qu’à 30%. Pour parvenir à organiser ces séances sans tomber dans l’illégalité, l’Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID) et le Groupement national des cinémas de recherche (GNCR) ont utilisé une faille dans le règlement.
“On s’est logés dans les replis du décret qui autorise les projections à caractère professionnel, explique Clément Schneider, co-président de l’ACID. Donc on va remettre aux spectateurs un questionnaire sur le film qu’ils vont voir, pour permettre au distributeur du film d’affiner sa stratégie de sortie le jour où le film sortira.”
“L’utilité de l’inutile”
L’objectif: montrer qu’il est possible d’aller au cinéma tout en respectant les règles sanitaires. “On a besoin de rouvrir, et s’il faut pour cela appliquer un protocole plus dur, on l’appliquera. Si c’est cela la condition, les salles sont prêtes”, affirme Clément Schneider.
Cette activité “non essentielle” est pour les spectateurs présents une bouffée d’oxygène. “Oui, bien sûr qu’il y a des choses beaucoup plus graves que cela dans la vie, explique Jean-Jacques Ruttner, le directeur du Luxy. Mais Ionesco avait écrit un texte magnifique sur l’utilité de l’inutile. Et bien on est ça. On n’est pas essentiels, on est inutiles, mais qu’est-ce que c’est utile d’être là.”
Les salles de cinéma ont fermé pour la première fois il y a un an. Elles ont rouvert seulement entre les deux confinements et cumulent au total plus de 240 jours de fermeture, rappellent les organisateurs.
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