Une vie Varda : sa fille Rosalie nous explique la cinéaste, ses amitiés, ses amours et ses combats

À la disparition d’Agnès Varda il y a quatre ans, à l’âge de 90 ans, Catherine Deneuve avait dit dans le dossier spécial que Les Inrocks avaient consacré à la cinéaste : “Elle exposait beaucoup sa vie dans ses films, mais elle ne disait que...

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Agnès Varda et l’égérie warholienne Viva sur le tournage de “Lions Love (... and Lies)”, en 1968 © Jeffrey Blankfort

À la disparition d’Agnès Varda il y a quatre ans, à l’âge de 90 ans, Catherine Deneuve avait dit dans le dossier spécial que Les Inrocks avaient consacré à la cinéaste : “Elle exposait beaucoup sa vie dans ses films, mais elle ne disait que ce qu’elle voulait dire, et était au fond, à sa façon, assez secrète. Elle avait bien raison.” Jane Birkin avait le même sentiment que Deneuve : “Dans une réplique de Jane B. par Agnès V. [film documentaire de 1988], je disais : ‘Même si on déballe tout, finalement on ne dévoile pas grand-chose’.”

Étrange, en effet, pour une femme qui jouait énormément de son look et de son excentricité. Mais, comme chacun·e sait, les actrices les 1ères, ce qu’on expose sert parfois à dissimuler ce qu’on ne veut pas montrer. Catherine Deneuve avait ajouté : “Elle regardait tout ce qui défilait autour d’elle et savait comme personne l’attraper. En même temps, quelque chose d’elle échappait. Elle était très astucieuse de ce point de vue.”

Qui était Agnès Varda ? Il est toujours difficile, voire impossible, de répondre à une telle question, bien que je l’aie personnellement connue, comme beaucoup de journalistes. Restent des gestes, son regard, ce regard qu’elle posait sur toute chose avec attention, scrutateur, mais dont on ne savait pas toujours ce qu’il voyait, ce qu’il disait de ce qu’elle pensait. Et puis il y a surtout ses œuvres, ses photos, ses films, ses installations, certaines images qui restent gravées dans notre mémoire et permettent d’analyser un peu mieux ce regard si singulier. Ce qui est certain, c’est qu’Agnès Varda était une femme et une artiste indépendantes, féministe militante.

“Elle regardait tout ce qui défilait autour d’elle et savait comme personne l’attraper” Catherine Deneuve

Or octobre sera vardien ou ne sera pas. Peut-être allons-nous en savoir davantage sur Agnès Varda en revoyant son œuvre plurielle, puisqu’elle débuta comme photographe avant de devenir cinéaste, puis artiste contemporaine. Après deux expositions à Arles cet été (La Pointe Courte, des photographies au film et Archive de Hans-Ulrich Obrist – chapitre 3 : Agnès Varda. Un jour sans voir un arbre est un jour foutu, visible jusqu’en avril 2024), La Cinémathèque française lui consacre une rétrospective et une grande exposition.

Une œuvre en partage

Au cœur de ce projet tentaculaire (plusieurs livres, une compilation des musiques de ses films, un site internet conçu avec l’INA destiné aux écoles de cinéma, dont la Fémis, etc.), une personne fondamentale : la fille d’Agnès Varda, Rosalie Varda-Demy, fille de l’acteur Antoine Bourseiller que Jacques Demy avait élevée et adoptée, costumière de cinéma et de théâtre à ses débuts. On l’appelle plus couramment Rosalie Varda.

Jacques Demy et Agnès Varda avec leur fille Rosalie à Noirmoutier, en 1965 © Pierre Boulat

Elle est la cheville ouvrière de Ciné-Tamaris, la maison de production qu’avait fondée sa mère et qu’elle dirige avec son frère Mathieu Demy, présent mais plus distant, puisqu’il poursuit sa carrière d’acteur et de cinéaste. Il et elle gèrent tout le catalogue Demy, tout le catalogue Varda. Nous avons voulu entrevueer Rosalie Varda sur ce travail immense de transmission de l’œuvre de celle qu’elle appelle toujours “Agnès”, dont des pépites totalement inconnues apparaissent encore après sa mort, du fond d’une boîte de film qui traînait là…

“J’ai aimé faire cet accompagnement auprès d’Agnès. C’est la chose la plus extraordinaire de ma vie” Rosalie Varda-Demy

Que reste-t-il d’Agnès Varda ? Quel avenir pour son œuvre ? Rosalie Varda nous répond : “Je me suis lancée sans savoir où je mettais les pieds, au départ. En 2006, quand j’ai travaillé sur l’exposition d’Agnès, L’Île et Elle, à la Fondation Cartier, on a vraiment travaillé ensemble, Agnès et moi, et d’ailleurs on l’a signée ensemble. Mais moi, j’étais une petite souris derrière.

En 2008, j’ai vraiment commencé à travailler sur les films de Jacques pour les restaurer, les numériser, finir d’acquérir les droits de certains, monter des financements, chercher des mécènes, etc. C’est comme ça que je me suis lancée dans ce métier, tout doucement, un métier que j’appellerais la valorisation, le partage, la commercialisation d’un catalogue de films. Mais, au début, comme j’étais costumière de formation [elle a notamment créé les superbes costumes de Passion de Godard], je ne savais pas ce qu’était un devis pour restaurer un film. J’ai appris sur le tas.

J’ai beaucoup œuvré dans l’ombre d’Agnès, et ensuite, tout doucement, pris les rênes de la boîte, très vite même, en devenant officiellement la gérante de Ciné-Tamaris. Et j’ai aimé faire cet accompagnement auprès d’Agnès. C’est la chose la plus extraordinaire de ma vie. J’avais envie de savoir comment un artiste créait dans sa tête, ce qui se passait entre l’idée d’un projet et sa mise en œuvre (tournage, montage, etc.), comment on aboutissait à un film. Et comme le cheminement d’Agnès était très atypique – ‘Je fais un pas de côté, puis je reviens au milieu de la route, je repars sur le côté, je trouve un truc, je gratte, je le glane puis je reviens et je te explique l’histoire’ –, c’était passionnant.”

Sur Les Plages d’Agnès [2008], par exemple, Rosalie dit avoir beaucoup appris. Ce projet biographique a commencé le jour où son assistant, Didier Rouget, lui a dit : “J’ai le projet de faire un documentaire sur toi, est-ce que tu serais d’accord ?” Et Agnès Varda lui a répondu : “Oui, parce que tu me connais. C’est bien.” Et, évidemment, il et elle ont tourné une scène ensemble et Varda a tout de suite pris le pouvoir et dit : “Je vais le faire, moi.” Rosalie Varda poursuit : “Elle nous a dit, à Mathieu et moi : ‘J’ai peut-être aussi envie de faire Les Plages parce que j’aimerais que vous en sachiez plus sur ma vie.’ Parce que c’est vrai que dans les familles, on ne explique jamais rien. Les Plages d’Agnès, c’est une 1ère transmission d’elle. Bien sûr très contrôlée, parce que c’est une control freak et qu’elle n’a donné que ce qu’elle voulait donner. Mais quand même, elle s’y dévoile. Si on regarde attentivement le film, elle donne beaucoup de clés sur sa vie.”

Agnès Varda et Valentine Schlegel dans la cour de la maison d’Agnès rue Daguerre, Paris, vers 1954 © Succession Agnès Varda/Fonds Agnès Varda déposé à l’Institut pour la photographie des Hauts-de-France

La grande amoureuse

Sa vie, justement, est plus compliquée qu’on ne l’a peut-être cru. Rosalie n’a pas peur d’en causer aujourd’hui, mais Agnès, au moment de la mort de Jacques Demy, le 27 octobre 1990, avait tu qu’il était mort du sida. Il fallut attendre Les Plages d’Agnès, en 2008, pour qu’elle le dise, sans jamais causer du fait qu’il était bisexuel. Or Agnès l’était aussi. Quand elle monte à Paris de Sète, en 1951, elle ne vient pas seule, mais avec sa compagne, son amoureuse. Rosalie Varda explique : “Très peu de gens le savent, mais Agnès a été une grande amoureuse. Avec des histoires compliquées, comme tout le monde. Et ça l’a construite.

Quand la famille Varda s’est installée à Sète pendant la guerre, sur le bateau que son père avait acheté, elle est allée à l’école, au collège, et elle a fait la connaissance de trois sœurs qui s’appelaient Schlegel et habitaient sur le port. C’étaient ses copines. Ensuite, Andrée Schlegel [qu’on voit dans Les Plages d’Agnès], l’aînée, s’est mariée avec Jean Vilar, et c’est comme ça qu’Agnès l’a connu très jeune et qu’elle est devenue, dès 1948, la photographe du Festival d’Avignon [fondé et dirigé en 1947 par Jean Vilar], puis en 1951 du TNP [le Théâtre national populaire, à Paris, dont Vilar prend la direction en 1951]. Et il y avait aussi Valentine et Suzanne. Et Agnès a eu une grande histoire d’amour, passionnée, avec Valentine Schlegel, qui elle est devenue sculptrice et céramiste.

Je l’ai connue toute ma vie, Valentine, et ça n’a jamais été un secret pour moi qu’elle avait été un grand amour d’Agnès et qu’elles avaient vécu ensemble. J’ai fréquenté ses cours de poterie pour les moins de 15 ans [Agnès Varda a réalisé en 1964 un petit film, Les Enfants du musée, pour les 10 ans de cet atelier] et mon fils l’a apprise avec elle. Elle est morte il y a un an et demi [en mai 2021]. Agnès allait tous les ans à son anniversaire lui apporter des fleurs. Il y avait des photos de moi chez elle. Et puis j’ai mangé toute mon enfance dans une vaisselle noire qu’elle avait faite pour Agnès. À l’époque, ce n’était pas du tout la mode. Valentine a travaillé sur La Pointe Courte [le 1er film d’Agnès Varda sorti en 1956], sur les décors.”

Quand Agnès Varda a rencontré Alain Resnais en 1954, elle et lui sont tombé·es follement amoureux·ses et ont connu une grande et très belle histoire d’amour. Puis elle l’a quitté pour Antoine Bourseiller [comédien et metteur en scène de théâtre de renom], le père physiologique de Rosalie. “C’est extrêmement moderne, ajoute Rosalie, Agnès n’a jamais été fâchée ni avec Valentine, ni avec Alain, ni avec Antoine, qu’elle a fait tourner dans Cléo de 5 à 7 [il joue le rôle du conscrit qui part pour la guerre d’Algérie], alors qu’ils étaient séparés depuis trois ans. J’étais le fruit de leur amour, et elle l’avait quitté quand elle était enceinte de moi parce qu’elle ne voulait pas vivre avec lui. Et elle a toujours gardé avec lui des relations artistiques. Elle a fait en sorte que personne ne soit fâché. Resnais et son épouse Florence Malraux venaient à la maison.

Il y avait de la douceur dans tout ça. C’est vraiment rare de garder des relations et de travailler en tant qu’artiste avec des ex ! Et, de fait, dans la famille, je n’ai jamais connu de conflits. L’idée même qu’on puisse ne pas s’entendre avec sa mère me paraîtrait presque impossible à concevoir. Mais c’est aussi parce qu’Agnès, qui ne s’entendait pas avec son père, a toujours tout fait pour qu’on s’entende bien les uns avec les autres.”

Un modèle de cinéma

Chose importante dans le travail d’Agnès Varda cinéaste : son indépendance entêtée, son autonomie artistique. Claire Denis en parlait très bien : “La photographie était son 1er métier et je pense que ça a déterminé sa pratique du cinéma. Le photographe est le plus souvent seul et doit sans arrêt se débrouiller. On sait qu’on ne peut compter que sur soi. Agnès avait cette capacité. S’il n’y avait plus d’argent pour une chose, elle rebondissait sur une autre : elle n’était jamais arrêtée dans son cours. Elle ne se pliait à aucun diktat. C’était un monde en mouvement, Agnès.”

Cette manière d’envisager la production, à l’économie, avec les moyens du bord, est aussi ce qui réunit les cinéastes des générations qui ont suivi autour de la figure de Varda. Valérie Donzelli nous avait dit : “Je m’identifiais beaucoup à sa façon d’envisager le cinéma. Son autonomie de production. Sa façon de lancer des films avec presque rien, sinon l’envie de faire le film coûte que coûte. Sa façon aussi de s’être autorisée à faire du cinéma sans être au préalable cinéphile. Ça m’a parlé. Elle nous a aussi ouvert la voie en tant que femme cinéaste et productrice.” Et Justine Triet de conclure : “Elle avait quelque chose qui me rappelle cette façon de créer, de ne pas être dans l’économie avant de faire mais de faire avec l’économie qu’on a.”

Et son héritage ? Rosalie y travaille ardemment, vaillamment, encouragée en cela par de glorieux amis, comme Martin Scorsese, qui, on le sait, œuvre à la conservation des films. Elle sent et sait que beaucoup de gens aiment et connaissent le cinéma de Varda. Rosalie Varda explique à ce sujet :

“Alice Diop, m’a dit qu’elle avait pensé à Sans toit ni loi en écrivant Saint Omer. Alice Rohrwacher, pour moi, dans toute cette génération de cinéastes, est un peu ‘l’héritière’ d’Agnès parce qu’elle mélange documentaire et fiction, notamment. Elles se posent de bonnes questions : qu’est-ce que je veux expliquer ? Quel est le désir de cinéma qu’on veut donner ? Beaucoup de ces jeunes cinéastes ont vu tous ses films. J’ai fait un entretien avec Audrey Diwan pour Cléo de 5 à 7 [pour la nouvelle édition du scénario chez Gallimard cette année]. Elle connaît tout le cinéma d’Agnès, comme Rebecca Zlotowski, Céline Sciamma, etc. Géraldine Nakache adore le cinéma d’Agnès. À chaque fois que je poste quelque chose sur Instagram, elle me met des cœurs en disant : ‘Oui, Agnès est une inspiration, une référence !’

Ce ne sont pas seulement des sujets liés à la création, mais aussi liés à : est-ce qu’on peut faire un cinéma engagé sans être politique ? Est-ce qu’on peut être engagé dans sa vie sans être pour autant une militante ? Est-ce qu’on peut avoir une conscience “morale” et ne pas faire de concessions ? Sans pour autant être un ours ou un ermite.

Plus le temps passe et plus je reçois des demandes de chercheurs, d’universitaires, de gens qui préparent des thèses de doctorat (notamment Kelley Conway, professeure à l’université du Wisconsin, à Milwaukee). Nous, chez Ciné-Tamaris, on continue ce qu’Agnès avait initié après la mort de Jacques. On répond à tous ces gens, on leur donne accès aux informations, des photos, on reste présents. C’est un travail, un maillage, qui a marché pour Jacques à l’international, qui fait que l’héritage de Jacques n’a pas été oublié. Et, aujourd’hui, je ressens la même chose pour Agnès.”

Des trésors de films

Il y a aussi de bonnes surprises dans cette histoire. Un jour, Rosalie, après la mort d’Agnès, ramasse des boîtes posées à côté de la table de montage. Des bobines 16 mm sur lesquelles il y a écrit “Pasolini”. Elle les regarde, identifie Pier Paolo Pasolini. Elle déroule encore et reconnaît les rues de New York. Elle envoie tout ça à ses amis de la Cinémathèque de Bologne et du festival Il Cinema ritrovato, Gian Luca Farinelli et Davide Pozzi, qui ont accepté de les numériser. Et ils découvrent qu’Agnès, en 1966, avait filmé, en 16 mm muet, Pier Paolo Pasolini dans les rues de New York. Et personne ne savait que ça existait !

Pasolini à New York par Agnès Varda (photogramme), en 1966 © Ciné-Tamaris

Rosalie Varda explique : “À Bologne, Gian Luca a hurlé de joie en voyant ça. Il m’a dit : ‘Mais c’est dément !’ Et, en 1967, elle a fait un entretien avec Pasolini en français qui est génial, qu’elle a commencé à monter mais qui est resté à l’état de copie de travail. J’ai terminé le montage, et ça fait partie d’un projet qui s’appelle Mémoires d’images. Mon travail sur les archives, c’est ça aussi. Découvrir des choses. Inventorier, numériser. J’ai découvert aussi tous les entretiens qu’elle avait faits avec les Black Panthers ! Elle avait tout gardé. C’est ce à quoi elle pensait quand elle me disait : ‘Tu t’occuperas de toutes mes vieilleries.’ Merci ! J’aurais presque préféré qu’elle m’en cause avant, mais je me suis calmée. Après sa mort, j’étais un peu colère contre elle : ‘Elle ne m’a pas dit ça, ni ça.’ Mais ça va mieux maintenant. Parce qu’on découvre les choses, comme des surprises, et c’est très bien comme ça.”

Au début de ce papier, je parlais de souvenirs d’images. Je sais qu’Agnès Varda n’aimait pas trop que j’en cause – elle me trouvait trop “intello” et me le soufflait gentiment, alors elle ne me répondait pas quand je lui parlais de la récurrence de la putréfaction dans son œuvre –, mais tant pis : il y a dans son cinéma une fascination sans doute un peu effrayée par la vie qui s’en va, la décomposition de la chair, qui s’accompagne paradoxalement d’un regain de vie.

Le cancer qui ronge Cléo (Cléo de 5 à 7) que l’amour du soldat panse un instant, les taches sur les mains de Jacques Demy quelques mois avant sa mort (dans Jacquot de Nantes), la maladie des platanes qu’étudie une spécialiste des arbres jouée par Macha Méril (Sans toit ni loi), sa propre fascination pour les patates, dans ses installations, des patates (pas “pommes de terre”, hein, c’est trop prétentieux !) qui meurent en déployant des germes bien vigoureux… Aurait-elle aimé Titane de Julia Ducournau, cette histoire de métamorphose ?

C’est peut-être Agnès qui aurait dû réaliser une version d’Orphée, plutôt que Jacques Demy (avec Parking, en 1985), ce mythe qui dit qu’un·e grand·e artiste peut ramener son amour défunt à la vie, même momentanément. Après la mort d’Agnès Varda sont nées plein de racines, grâce notamment à ses enfants, qui continuent à la maintenir vivante.

Rétrospective Agnès Varda (Partie 1) du 15 octobre au 25 novembre, exposition Viva Varda ! du 11 octobre au 28 janvier à La Cinémathèque française, Paris.
Archive de Hans-Ulrich Obrist – chapitre 3 : Agnès Varda. Un jour sans voir un arbre est un jour foutu à LUMA Arles, jusqu’au 30 avril.
Agnès Varda de Laure Adler (Gallimard), 296 p., 29,90 . En librairie le 28 septembre.
Viva Varda ! Le cinéma d’Agnès Varda en musique(s) (“Écoutez le cinéma”/Universal). Sorti depuis le 15 septembre.
Agnès Varda. La Pointe Courte, des photographies au film (“Carnets”/delpire &co/Institut pour la photographie des Hauts-de-France), 72 p., 20 . En librairie.
Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda (“L’Imaginaire”/Gallimard), préfacé par Audrey Diwan et Véronique Le Bris, 176 p., 12,50 . En librairie.

Collection Agnès Varda : Cléo de 5 à 7, Le Bonheur, Tout feu, tout flamme, Sans toit, ni loi, Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma, Les Glaneurs et la Glaneuse, Les plages d’Agnès sur Netflix.