Une "vraie loi climat" réclamée par 200 personnalités de gauche
POLITIQUE - Un projet de loi qui ne passe pas. Issu de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) durant laquelle 150 citoyens tirés au sort ont fourni certaines propositions au chef de l’État, le projet de loi “Climat et Résilience” ne satisfait...
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POLITIQUE - Un projet de loi qui ne passe pas. Issu de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) durant laquelle 150 citoyens tirés au sort ont fourni certaines propositions au chef de l’État, le projet de loi “Climat et Résilience” ne satisfait pas certains élus de gauche. C’est pourquoi, ce vendredi 26 mars, plus de 225 personnalités politiques signent dans franceinfo une tribune demandant une “vraie” loi climat.
Porté par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, le projet de loi divise plus qu’il ne rassemble. Plus de 7000 amendements ont été déposés (près de 3000 d’entre eux par Les Républicains) en vue de l’examen des nombreuses propositions, qui s’ouvre lundi 29 mars.
Ce texte, déjà critiqué par le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil national de la Transition écologique (CNTE) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), sans compter les ONG environnementales, continue d’être contesté.
Dans la tribune, une grande partie d’élus de gauche regrette un texte qui est arrivé dans l’hémicycle vidé de sa substance, alors même que la Convention citoyenne sur le climat avait livré un travail de “qualité”.
“L’Assemblée nationale a pourtant récupéré un projet de loi amoindri, ne permettant pas, selon l’ensemble des acteurs institutionnels et consultatifs (...) d’atteindre les objectifs fixés par la stratégie nationale bas carbone”, écrivent ainsi les signataires.
“Poser les bases d’une nouvelle société”
Les causementaires dénoncent également le verrouillage du texte que ce soit par le rejet en commission spéciale “de nombreux amendements (...) sur les mesures les plus impactantes pour diminuer nos émissions” ou par la limite fixée à 45 heures pour le débat causementaire qui “empêche beaucoup d’amendements d’être défendus”.
“Un texte de loi aussi important pour l’avenir de la planète, de notre société et du pays devrait faire l’objet d’un véritable débat démocratique au sein des institutions et ne pas être issu de discussions tronquées et rapidement conclues”, soulignent les auteurs.
“Ce projet de loi climat est censé poser les bases d’une nouvelle société que nous appelons de nos vœux. Un nouveau modèle qui tirerait les leçons de la crise que nous traversons et poserait les bases du fameux “monde d’après”. (...) Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour y insuffler les bases d’une société écologiquement viable et socialement juste”, promettent-ils également.
Les signataires donnent rendez-vous à tous et à toutes, “dans la rue” ce dimanche 28 mars en vue d’une mobilisation “pour notre génération et les générations futures.”
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