Unef: Xavier Bertrand veut le retrait de leurs subventions publiques

POLITIQUE - C’est au tour de Xavier Bertrand de s’attaquer à au syndicat étudiant. Ce dimanche 28 mars, le président de la région Hauts-de-France et candidat à l’élection présidentielle de 2022 a estimé dans Le Grand rendez-vous Europe 1 -...

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Xavier Bertrand a estimé que l'Unef ne devrait plus avoir de financements publics (Photo d'illustration: le président de la région Hauts-de-France visitait l'usine Alstom à Petite-Forêt, près de Valenciennes, en 2019)

POLITIQUE - C’est au tour de Xavier Bertrand de s’attaquer à au syndicat étudiant. Ce dimanche 28 mars, le président de la région Hauts-de-France et candidat à l’élection présidentielle de 2022 a estimé dans Le Grand rendez-vous Europe 1 - “Les Échos” - CNews, que les subventions publiques pour l’Unef devraient être retirées, en pleine polémique autour de réunions non mixtes tenues par le syndicat étudiant. 

“L’Unef ne devrait plus avoir de financements publics et ne devrait pas siéger dans des institutions politiques”, a estimé Xavier Bertrand. Et d’ajouter: “J’ai moi-même écrit à mon préfet pour lui demander que la place de l’UNEF au sein du Conseil économique et social régional ne soit plus une évidence. J’attends du gouvernement qu’il dise la même chose”. 

Le président des Hauts-de-France a également dénoncé les “thèses racialistes” de l’Unef ainsi que “la cancel culture”. “Ceux qui propagent cette culture et utilisent ces thèses racialistes mènent un combat idéologique et une attaque frontale contre les valeurs de la France. J’en ai assez. Ça suffit! La France n’est pas un pays raciste, pas un pays d’injustice”, s’est-il encore insurgé. 

Polémique sur les réunions non mixtes racisées 

Ces propos s’inscrivent dans une polémique qui dure depuis plusieurs jours, après que la présidente du syndicat, Mélanie Luce, a affirmé sur Europe 1 que l’Unef organisait des réunions une à deux fois par an, en incluant exclusivement “les personnes touchées” (en l’occurrence les femmes et personnes non blanches) qui y échangent sur leur expérience du sexisme ou du racisme.

De quoi faire réagir de nombreux élus au sein de la majorité mais aussi à droite et dans une partie de la gauche. Le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a notamment jugé que ces réunions pourraient mener à “des choses qui ressemblent au fascisme”.

Des propos condamnés par 250 anciens dirigeants de l’Unef, dont Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, qui ont dénoncé lundi dans une tribune “l’outrance injurieuse des termes employés” par le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer à l’encontre du syndicat étudiant et “s’opposent à toute volonté de dissolution”.

À voir également sur Le HuffPost: Un jour de manif avec une responsable de l’Unef