“Untame the Tiger” de Mary Timony : un retour au son nineties qui ne sonne pas daté

Après avoir nourri pendant des décennies des projets comme Helium, Wild Flag ou Ex Hex, Mary Timony se propose, avec ce 1er album solo en quinze ans, de transformer le malheur en une sorte de blockbuster indé. Écrit dans la foulée d’une séparation...

“Untame the Tiger” de Mary Timony : un retour au son nineties qui ne sonne pas daté

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Après avoir nourri pendant des décennies des projets comme Helium, Wild Flag ou Ex Hex, Mary Timony se propose, avec ce 1er album solo en quinze ans, de transformer le malheur en une sorte de blockbuster indé. Écrit dans la foulée d’une séparation et du deuil de ses parents, Untame the Tiger fait en effet figurer les producteurs John Agnello et Dave Fridmann au mixage de cette collection de chansons sur laquelle souffle un air nineties (ces guitares d’une vive rugosité), décidément courant au cours de ces années 2020.

Mais Mary Timony est, elle, issue de cette scène en retour de hype. Si elle n’en a pas gardé l’aura de cool qui nimbe par exemple les sœurs Deal, elle n’aurait pas dépareillé sur la photo de famille, entre hargne Riot grrrl et dopamine power pop.

Une teinte mid-tempo dominante

Après un (trop) long No Thirds et un Summer un brin anecdotique, l’affaire commence vraiment avec le single Dominoes à la décontraction tranchante dont les échos éclaboussent le roide Don’t Disappear – comme un éclat d’adolescence déterrée –, alors que la pérégrination bluesy et doucement psyché de Looking for the Sun ajoute ses miroitements à la palette d’un rock où domine un mid-tempo à ranger non loin des albums solo de J. Mascis.

Sur ce disque qui charme à défaut d’étonner, il est beaucoup question de défaire : “désapprivoiser le tigre” comme l’indique le titre, mais aussi “dérêver” le rêve sur l’ample The Dream. Pour autant, celle qui aura influencé nombre d’héroïnes électriques – d’Elastica à Snail Mail – ne s’est pas séparée de ses beaux acquis.

Untame the Tiger (Merge/Modulor). Sortie le 23 février.