Va-t-on “danser comme des fous” avec Gilb’r ?

Fondateur de Versatile, un des rares labels french touch qui a su durer, ancien programmateur de Radio Nova, Gilbert Cohen est l’une des légendes vivantes et l’un des pionniers de la French Touch. Lui qui, depuis des décennies, navigue entre...

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Fondateur de Versatile, un des rares labels french touch qui a su durer, ancien programmateur de Radio Nova, Gilbert Cohen est l’une des légendes vivantes et l’un des pionniers de la French Touch. Lui qui, depuis des décennies, navigue entre les styles – de la house à la drum’n’bass – n’a jamais choisi son genre ni privilégié une carrière solo.

Après avoir mené plusieurs aventures collectives telles Chateau Flight (avec son compère I:Cube) ou Bright Future, il signe pourtant de son prénom un 1er album mature et introspectif qui n’a rien à voir avec une œuvre de débutant.

Contrairement à ce que son titre ironique suggère, On danse comme des fous ne sonne ni comme une ode aux clubs ni comme un hommage nostalgique aux raves. DJ au savoir-faire digne d’un Laurent Garnier, Gilb’r prend ici le contrepied des facilités et des formats groovy pour imaginer des paysages sonores mouvants qui s’épanouissent dans les couleurs primitives de la techno.

Un univers intérieur hypnotique

Passé le préambule Plantlife en guise d’appel d’air, les voix spectrales et les rythmiques hachurées de Changa et du mouvementé Triangle Days nous immergent dans un univers intérieur aussi hypnotique que déstabilisant. Malmenés par des mélodies parasites, les beats castagneurs de Reaching nous précipitent dans le grandiloquent et immobile Super Spreader (avec I:Cube).

Dans la foulée de ce voyage auditif, Я не хочу знать, porté par le chant étrange de Cosmic Néman (Zombie Zombie) et des percussions poussant à la transe, vient encore plus semer la zizanie, avant les atmosphériques Mishandel ou Café de Pijp – hommage à l’un de ses spots d’Amsterdam où il vit depuis cinq ans. Digne de Carl Craig, On danse comme des fous multiplie les reliefs, les détails et les fausses pistes pour un résultat si riche en expériences que chaque écoute n’entame aucunement son pouvoir de fascination.

On danse comme des fous (Versatile/One Eye Witness)