Vaccin anti-Covid pour les 12-18 ans: Les précisions de Véran et ce qu'il reste à trancher
CORONAVIRUS - La vaccination dans le but de lutter contre le Covid-19 va être élargie aux adolescents à compter de la mi-juin, a annoncé ce mercredi 2 juin le président Emmanuel Macron, se montrant optimiste pour l’été tout en appelant les...
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CORONAVIRUS - La vaccination dans le but de lutter contre le Covid-19 va être élargie aux adolescents à compter de la mi-juin, a annoncé ce mercredi 2 juin le président Emmanuel Macron, se montrant optimiste pour l’été tout en appelant les Français à rester “prudents” face à des signaux d’alerte dans le Sud-Ouest.
Les jeunes de 12 à 18 ans pourront se faire vacciner à partir du 15 juin, a indiqué le chef de l’Etat, lors d’un déplacement dans le Lot, en se félicitant au passage que plus de 50% des Français adultes aient déjà reçu une 1ère dose de vaccin.
Le ministre de la Santé Olivier Véran, invité du 20H00 de TF1, a précisé que cette vaccination “ne sera en aucun cas obligatoire”, se “fera sur la base du volontariat et avec l’accord des parents”. Mais elle va “participer du mouvement d’immunité collective” permettant aussi de limiter les fermetures d’établissements à la prochaine rentrée scolaire.
???? #Vaccination des #adolescents.
— TF1LeJT (@TF1LeJT) June 2, 2021
???? @olivierveran : "Elle sera ouverte aux 12-18 ans. Elle sera évidemment sur la base du volontariat avec l'accord des parents".
???? En #direct sur @LCI.fr ➡ https://t.co/5KRJ2HqV25. pic.twitter.com/Fu0BC8dzBh
Techniquement, “vous pourrez prendre rendez-vous à partir du 15 juin, mais aussi trouver des créneaux disponibles (pour se faire vacciner, ndlr) le 15 juin”, a assuré Véran au 20H. Le produit disponible pour cette tranche d’âge sera celui de Pfizer et sera administré en centre de vaccination.
Plusieurs points restent cependant encore à éclaircir. Notamment sur l’autorisation parentale obligatoire. Interrogé sur le fait qu’un adolescent de 17 ans pourrait vouloir se faire vacciner sans l’accord de ses parents, le ministre a précisé que “tous les détails seront donnés aux familles en temps voulu”.
“J’avais pré-saisi le Comité consultatif national d’éthique qui doit rendre ses conclusions lundi prochain”, a noté Véran sur cet aspect précis.
Il faudra par ailleurs “probablement l’autorisation des deux parents” pour la vaccination des mineurs, a-t-il aussi avancé, rappelant que là encore l’avis du CCNE guiderait la prise de décision.
???? #VaccinationCovid des #adolescents.
— TF1LeJT (@TF1LeJT) June 2, 2021
???? @olivierveran : "Tous les détails seront donnés aux familles en temps voulu. Sachez que ce sera le #vaccin#Pfizer, en centre de #vaccination, à compter du 15 juin".
???? En #direct sur @LCI.fr ➡ https://t.co/5KRJ2HqV25. pic.twitter.com/CYY6HtAtIk
Olivier Véran a enfin assuré que la nouvelle n’entraînerait “pas de différences dans l’accès à l’école. En aucun cas il s’agit de renier quelque droit que ce soit, à aucun enfant de ce pays”.
Les enfants de 12 ans et plus pourront d’ailleurs aussi bénéficier du pass sanitaire afin de se déplacer plus facilement dans l’espace européen s’ils sont vaccinés, “en leur évitant des tests”.
Sur la vaccination des 12-15 ans, la Haute autorité de Santé (HAS) doit rendre un avis ce jeudi et aussi s’exprimer sur la possibilité de réaliser un test sérologique à l’occasion du rendez-vous de 1ère injection du vaccin pour savoir si une personne a déjà été infectée par le coronavirus.
Olivier Véran a souligné sur TF1 que les centres de vaccination vont être équipés en juin en “tests sérologiques rapides pour détecter la présence d’anticorps et dans ce cas-là, une seule dose suffira”. Selon lui, entre un cinquième et un quart de la population pourrait déjà avoir eu le Covid sous forme asymptomatique.
Au total, depuis le début de la campagne en France, près de 26,6 millions de personnes ont reçu au moins une injection de vaccin (39,7% de la population totale), dont 11,4 millions de personnes ont reçu deux doses (17,1% de la population totale).
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