Vaccin AstraZeneca: après la mort d'un étudiant à Nantes, l'ANSM écarte tout lien
COVID- 19 - Le décès d’un étudiant nantais vacciné à l’Astrazeneca va-t-il jeter un doute de plus sur le sérum britannique, déjà mal-aimé d’une partie des Français et des Européens? Ce jeudi 18 mars, le corps sans vie d’un étudiant en médecine...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
COVID- 19 - Le décès d’un étudiant nantais vacciné à l’Astrazeneca va-t-il jeter un doute de plus sur le sérum britannique, déjà mal-aimé d’une partie des Français et des Européens? Ce jeudi 18 mars, le corps sans vie d’un étudiant en médecine originaire de la Turballe (Loire-Atlantique) a été découvert dans son appartement à Nantes, a rapporté Ouest-France.
Cet étudiant en sixième année de médecine et interne au CHU avait été vacciné à l’AstraZeneca le 8 mars, selon un document retrouvé dans l’appartement du jeune homme par les services de police, toujours d’après le quotidien régional. Pour rappel, tous les professionnels de santé sont éligibles à la vaccination à l’AstraZeneca, sans critère d’âge, depuis début février.
“Il souffrait du ventre mais ne se plaignait pas, ce n’était pas son genre. Il avait quand même décidé d’aller consulter son médecin le jeudi après-midi. Il n’en a pas eu le temps. Il a été retrouvé tôt dans la nuit de mercredi à jeudi”, a déclaré son grand-frère à Ouest-France, avant d’ajouter que le jeune homme était “en parfaite santé”.
L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) a cependant tenu à écarter tout lien, à ce stade, entre ce décès et le vaccin AstraZeneca.
“Aucun élément ne permet de conclure en faveur du rôle du vaccin”
“Dans le cadre de notre surveillance renforcée des troubles thromboemboliques, nous avons été informés d’un cas de décès d’une personne de 24 ans plusieurs jours après une vaccination avec le vaccin AstraZeneca”, a annoncé lundi soir l’ANSM dans un communiqué. “À ce stade, aucun élément ne permet de conclure en faveur du rôle du vaccin. Ce cas de décès fait l’objet d’une investigation clinique approfondie par les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV)”, a précisé l’agence.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes de la mort de l’étudiant en médecine, a-t-on appris ce mardi 23 mars auprès de l’Agence régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire. “Un signalement a été effectué auprès de la pharmacovigilance et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), comme cela est prévu par la procédure”, a précisé l’ARS.
“Le procureur de la République a ouvert une enquête en recherche des causes de la mort. Dans ce cadre, une autopsie a été réalisée et des expertises complémentaires sont en cours afin de déterminer les causes du décès qui à ce stade ne sont pas connues”, selon l’ARS.
À voir également sur le HuffPost: Les hauts et les bas d’AstraZeneca, le vaccin “mal aimé”