Vaccin Covid-19 : les retards de production de Pfizer inquiètent l'UE
VACCINS - Les livraisons aux pays de l’UE des quantités prévues de vaccins Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 vont connaître des retards dans “les trois à quatre prochaines semaines” en raison de travaux dans l’usine de Puurs en Belgique où...
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VACCINS - Les livraisons aux pays de l’UE des quantités prévues de vaccins Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 vont connaître des retards dans “les trois à quatre prochaines semaines” en raison de travaux dans l’usine de Puurs en Belgique où ils sont fabriqués, a indiqué vendredi le ministère allemand de la Santé. Plusieurs États membres se sont immédiatement inquiétés de devoir ralentir leur campagne vaccinale.
“La Commission européenne et, par son intermédiaire, les États membres de l’UE ont été informés que Pfizer ne serait pas en mesure de respecter pleinement les quantités de livraison de vaccins promises pour les trois à quatre prochaines semaines en raison de rénovations à l’usine de Puurs”, en Belgique, explique un communiqué du ministère.
En dépit de ce ralentissement de production du vaccin anti-Covid Pfizer-BioNTech attendu fin janvier et début février, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen tente de rassurer. En conférence de presse à Lisbonne ce vendredi, elle a expliqué s’être entretenue avec Pfizer. Ce dernier maintient le nombre de doses livrées à l’échelle du semestre, ce qui voudrait dire que ce retard annoncé serait rattrapé dans les prochains mois.
Après l’annonce de prochains retards de production, “j’ai immédiatement appelé le directeur-général de Pfizer (...) Il m’a assuré que toutes les doses garanties pour le 1er trimestre (à destination de pays de l’UE) seront bien livrées au 1er trimestre”, a déclaré la chef de l’exécutif européen lors d’une conférence de presse à Lisbonne.
L’Europe inquiète pour ses campagnes vaccinales
Immédiatement, six pays ont exprimé leurs “inquiétudes” quant à ce retard dans une lettre ouverte. Les ministres du Danemark, de l’Estonie, de la Finlande, de la Lituanie, de la Lettonie et de la Suède ont dénoncé une situation “inacceptable” portant préjudice à la “crédibilité du processus de vaccination”. Ce délai pourrait forcer certains pays à ralentir leurs campagnes vaccinales, en fonction des stocks disponibles.
Le ministère allemand de son côté “prend note avec regret de cette communication inattendue et à très court terme” de la Commission européenne et de Pfizer, alors qu’un calendrier de livraison avait été établi jusqu’à mi-février. L’Allemagne attend de la Commission européenne qu’elle “crée la clarté et la sécurité pour les livraisons futures et les dates de livraison aussi rapidement que possible dans les négociations avec Pfizer”.
Pour l’instant, les autorités françaises ne se sont pas prononcées sur l’éventuel impact de cet incident sur le calendrier vaccinal hexagonal. Pfizer ne précise pas sur quelle quantité de doses vont porter ces retards. La Norvège s’attend à une baisse de 17,8% des volumes de doses par rapport à ses prévisions, d’après les annonces du gouvernement norvégien, plus tôt dans la journée.
Un retard pour le mieux ?
Le laboratoire américain Pfizer assure que ce ralentissement est pour le mieux. L’entreprise explique prendre une courte pose, le temps de faire des modifications dans le processus de production et ainsi augmenter la cadence pour les semaines suivantes.
“Pfizer travaille d’arrache-pied pour livrer plus de doses que prévu initialement cette année avec un nouvel objectif déclaré de 2 milliards de doses en 2021”, a justifié le groupe dans un message transmis à l’AFP.
Les modifications à effectuer dans la structure de production “nécessitent des approbations réglementaires supplémentaires” et il pourra y avoir en conséquence “des fluctuations dans les calendriers de commandes et de livraisons dans l’usine de Puurs (en Belgique, NDLR) dans un avenir proche pour nous permettre d’augmenter rapidement les volumes de production”, détaillent l’entreprise.
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