Vaccin: de la 2e à la 6e dose, ces petits détails qui peuvent changer la campagne
SCIENCE - Dans la course à la vaccination, chaque détail compte, notamment celui des doses de vaccin. Celui de Pfizer/Biontech protège entièrement une fois deux injections réalisées. Il est livré dans des flacons contenant quelques millilitres...
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SCIENCE - Dans la course à la vaccination, chaque détail compte, notamment celui des doses de vaccin. Celui de Pfizer/Biontech protège entièrement une fois deux injections réalisées. Il est livré dans des flacons contenant quelques millilitres du précieux liquide capable de protéger contre le coronavirus.
Sur le papier, cela semble simple comme bonjour, mais ces questions font l’objet de nombreux débats, et la France vient récemment de changer de position sur ces deux points. Un changement qui peut avoir une vraie influence sur la campagne vaccinale, par exemple en limitant le risque de pénurie. Et sur cette question, il y a un certain nombre de chiffres clés.
Le plan de vaccination français a été imaginé avec une injection de la seconde dose trois semaines après la première, basé sur les premières recommandations de Pfizer/Biontech et des autorités européennes. Mais le 5 janvier, l’OMS précise qu’il est possible d’inoculer la deuxième dose 28 jours, soit 4 semaines, après la première injection. Et dans le cadre d’une “situation épidémique exceptionnelle”, l’attente pourrait même se prolonger jusqu’à six semaines. Mais ici, les données sont moins claires. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) rend le 7 janvier un avis similaire.
Après une semaine de discussion au sein du gouvernement et du Conseil scientifique, “une consigne a été passée pour l’ensemble du territoire recommandant un délai de 28 jours”, explique ce mardi 19 janvier le ministère de la Santé. Les Ehpad restent à 21 jours, “afin de ne pas déstabiliser un système” qui a été difficile à mettre en place. Pas question en revanche de pousser jusqu’à 6 semaines pour l’instant. A noter également que cette seconde dose est “sanctuarisée” dans les modèles et les calculs de la campagne vaccinale française. Si vous avez reçu une dose, vous recevrez (théoriquement) la seconde en temps et en heure.
6 doses pour pallier les problèmes de production
L’objectif, évidemment, est de permettre de vacciner plus de personnes avec les stocks existants. L’autre chiffre-clé qui permet de jouer sur ces stocks, c’est le nombre de doses par fioles. À l’origine, quand l’Union européenne autorise le vaccin, elle estime qu’il ne faut pas dépasser 5 injections par fioles.
Mais aux Etats-Unis, la norme est de 6 doses. Pourquoi? Comme l’expliqueLe Figaro, on ne peut pas utiliser tout le vaccin contenu dans un flacon, il existe une marge de sécurité appelée freinte. Pour vacciner cinq fois avec une fiole, pas de problème. Mais pour aller jusqu’à six, cela peut devenir compliqué. Au vu de la course contre la montre entre vaccin et pandémie de Covid-19, l’Union européenne a mis à jour ses recommandations le 8 janvier: “Chaque fiole contient six doses de vaccin”.
Un changement qui ne se fait pas sans contrainte. Des seringues et aiguilles spécifiques sont nécessaires, précise l’Agence européenne du médicament. La semaine dernière, le ministère de la Santé a fait passer des consignes aux établissements qui vaccinent afin de respecter cette procédure bien particulière, à la fois en termes de matériel et de technique. Car le geste est spécifique. Des webinar pour former les professionnels sont en cours.
Ces petits changements peuvent sembler techniques, mais ils peuvent avoir un impact important. Ainsi, cette sixième dose représente tout de même une hausse de 20% de nos capacités vaccinales. De quoi s’assurer que, malgré la baisse de production des usines de Pfizer dans les semaines à venir, le nombre de doses reçu sera bien celui prévu par les autorités. En tout cas, c’est ce qu’espère le ministère de la Santé.
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