Vaccination des 12-15 ans: quand Macron trouvait "choquant" de les faire passer avant les pays pauvres

POLITIQUE - Vaccin pour tous. En France. Ce mercredi 2 juin, le président Emmanuel Macron a annoncé que la vaccination contre le Covid-19 va être élargie aux moins de 18 ans à compter de la mi-juin. Le chef de l’État en déplacement dans le...

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POLITIQUE - Vaccin pour tous. En France. Ce mercredi 2 juin, le président Emmanuel Macron a annoncé que la vaccination contre le Covid-19 va être élargie aux moins de 18 ans à compter de la mi-juin. Le chef de l’État en déplacement dans le Lot à la rencontre d’acteurs du tourisme s’est montré optimiste pour l’été tout en appelant les Français à rester “prudents” face à des signaux d’alerte dans le Sud-Ouest. Et s’est félicité au passage que près de 50% des Français adultes aient déjà reçu une 1ère dose de vaccin.

Cette décision a été prise lors d’un conseil de défense sanitaire dans la matinée à l’Élysée, après le feu vert lundi de la Commission européenne sur l’utilisation du vaccin anti-Covid-19 de BioNTech/Pfizer sur cette tranche d’âge. Au mois de mars, le laboratoire Pfizer/BioNTech avait annoncé des résultats très concluants pour les adolescents. 

Changement de registre

Il y a quelques jours pourtant, Emmanuel Macron avait rappelé que cet élargissement de la vaccination n’était pas une priorité. “Ce n’est pas tout de suite, mais c’est peut-être”, avait ainsi répondu Olivier Véran à BFM TV lundi 17 mai. Le lendemain, lors du Sommet mondial de la santé, le chef de l’État avait réaffirmé cette position alors que l’écart de la vaccination contre le Covid-19 entre les pays riches et les pays défavorisés se creuse. “Il est choquant, vous en conviendrez, qu’on commence parfois à vacciner des enfants là où on n’a pas encore commencé à vacciner les plus âgés et les plus fragiles dans certains pays”, avait-il expliqué. 

Une affirmation destinée à l’époque aux États-Unis et au Canada qui avaient déjà élargi leur politique de vaccination aux plus jeunes. Ce changement d’avis toutefois ne devrait pas empêcher la France de distribuer 30 millions de doses à Covax et aux pays pauvres comme promis par le gouvernement lors de ce sommet.

Les vaccins anti-Covid continuent en effet manquer cruellement faute de production suffisante et le système international mis en place pour garantir un accès équitable aux vaccins est très loin du compte. Il devait assurer une immunisation de 20% des populations des pays participants d’ici la fin de l’année. En mai, il manquait approximativement 190 millions de doses par rapport aux volumes initialement prévus.  

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